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LES PÉCHÉS MIGNONS DE GAÉTAN FRIGON

Fort d’un nouveau rein, don de sa conjointe Hélène à l’été 2013, Gaétan Frigon, l’ex-dragon de 74 ans, n’a qu’une envie: celle de se faire plaisir. Au travail et dans ses loisirs.

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À quoi dépensez-vous le plus votre argent ?

Dans mon bien-être. J’ai trois demeures dans lesquelles Hélène et moi partageons notre temps. Une copropriét­é au centrevill­e de Montréal, une résidence dans les Cantons-de-l’Est et un condo à Fort Lauderdale, en Floride. Ce sont trois endroits superbes qui bénéficien­t d’une excellente localisati­on pour y vivre et s’y faire plaisir.

Parlez-nous donc justement de vos plaisirs ? Quel est le dernier en lice ?

Je viens d’acheter un bateau électrique, un Learboat. Il mesure à peine 20 pieds. J’en ai pris possession en décembre dernier. Je n’ai jamais été un fan des bateaux, mais notre nouveau condo en Floride est en bordure de l’Intracoast­al Waterway. Alors, pourquoi ne pas en profiter ? Lors de nos premières sorties au mois de janvier, la moitié des gens qu’on rencontrai­t dans les canaux nous saluaient pour nous souhaiter la bonne année, les autres nous félicitaie­nt pour l’achat du bateau.

Quel est le petit plaisir que vous vous offrez au quotidien ?

Hélène et moi sommes toujours au restaurant. Le seul repas que nous prenons à la maison est le petit-déjeuner. À l’heure du lunch et pour le souper, on mange à l’extérieur. On travaille fort, puis on aime ça, rencontrer des gens. La localisati­on de nos condos de Montréal et de Fort Lauderdale nous permet d’ailleurs d’aller manger à pied.

Donc, vous êtes un peu plus cigale que fourmi ?

Je suis entre les deux. Ça dépend des jours et de mon humeur. Je profite de la vie.

Y a-t-il une dépense que vous regrettez ?

Je cherche... et je n’en trouve pas. J’assume les achats que je fais. Ma conjointe est là d’ailleurs pour mettre un frein au cas où j’exagérerai­s. Quoiqu’il y a peut-être cette voiture décapotabl­e en Floride. À part les quelques sorties sur l’avenue Collins, à Miami, elle ne sert pas souvent. Ce n’est pas l’idéal pour les promenades sur les autoroutes qui pullulent autour de Fort Lauderdale. Je peux à la rigueur qualifier cette voiture de dépense non essentiell­e.

Voyagez-vous beaucoup ?

Sans me vanter, j’ai dû faire le tour du monde à cinq reprises. Depuis l’achat du condo en Floride, je voyage moins. C’est devenu ma destinatio­n soleil. Néanmoins, j’aime bien les croisières sur les f leuves et les rivières d’Europe. C’est génial, comme expérience de voyage. Rien à voir avec les gros paquebots qui parcourent les Antilles.

Quel est votre meilleur investisse­ment ?

La création de mon entreprise Publipage, en 1996, qui se spécialise en marketing interactif. J’ai trouvé une niche dans le marché. Encore aujourd’hui, je préfère investir dans mon entreprise plutôt qu’en Bourse. Pour moi, la Bourse est un type d’investisse­ment trop émotif. Je l’ai fait dans les années 1980 et j’ai perdu de l’argent.

Un conseil pour ceux et celles qui voudraient suivre vos traces ?

Aujourd’hui, on doit s’adapter… ou on crève. Il y a 50 ans, l’entreprise qui refusait de s’adapter pouvait survivre pendant deux génération­s. Il y a 20 ans, une telle situation pouvait durer une génération. À l’heure actuelle, ces entreprise­s qui refusent le changement ne survivent pas audelà de cinq ans. Dix ans tout au plus.

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