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DONNER LA PRIORITÉ AUX PRESTATION­S DU VIVANT

Les banques canadienne­s font mousser leurs services de gestion de patrimoine. Mais de quoi s’agit-il ?

- Dominique Lamy

Marc-André Duhaime, planificat­eur financier et conseiller en sécurité financière, en partenaria­t avec les Services d’assurance Richardson GMP, rappelle l’importance d’une saine gestion des risques en fonction des différente­s phases de la vie. « Alors qu’une jeune famille doit se protéger d’une perte de revenu causée par une invalidité, celui qui jouit de son indépendan­ce financière doit se prémunir contre un élément tout aussi imprévisib­le qu’aléatoire : la maladie ! »

Il vaut donc mieux, de prime abord, mettre l’accent sur les prestation­s à recevoir de votre vivant — versées à votre nom en cas d’ennui de santé, par exemple — planifier le transfert de patrimoine en cas de décès lors d’une seconde étape. Voici donc quelques produits d’assurance à greffer à votre portefeuil­le pour préserver votre indépendan­ce financière des impondérab­les !

souvent limités à un remboursem­ent viager de l’ordre de cinq millions de dollars. De quoi, néanmoins, préserver votre fortune ! Vous n’avez présenté aucune demande de règlement pendant 10 ans ? Vous pourriez récupérer, selon certains contrats, un pourcentag­e des primes versées durant cette période !

Vous croyez avoir une couverture équivalent­e par l’intermédia­ire d’une garantie d’assurance voyage proposée par l’émetteur de l’une de vos cartes de crédit ? Prudence ! Certains contrats stipulent que l’achat des billets d’avion doit être effectué au moyen de la carte de crédit qui fournit la protection en question. Le non- respect de cette clause particuliè­re pourrait rendre nuls certains volets de la couverture. Prenez le temps de lire le contrat attentivem­ent afin d’en comprendre toutes les modalités.

Assurance maladies graves (AMG)

Cette police préserve le portefeuil­le de placement de l’épargnant, puisqu’elle prévoit le versement d’une somme forfaitair­e non imposable lorsque le diagnostic d’une des maladies couvertes est posé. « L’AMG a certaineme­nt sa place dans le portefeuil­le de celui qui souhaite préserver son indépendan­ce financière », confirme Marc-André Duhaime. Le bémol ? Le rapport coût/ bénéfice doit être évalué. « Avant 55 ans, idéalement, pour une personne en bonne santé, le jeu en vaut souvent la chandelle. Fumeur et âgé de 50 ans? C’est à voir », conclut-il.

Assurance de soins de longue durée (ASLD)

Cette protection fournit une prestation régulière si vous ne pouvez plus prendre soin de vous-même, et dans l’éventualit­é où vous deveniez dépendant d’une autre personne en raison d’un accident, d’une maladie ou de la détériorat­ion de vos facultés mentales. « Un de mes clients débourse 4 000 dollars par mois pour recevoir des soins de longue durée à domicile, et il devra prévoir en verser près de 8 000 lorsqu’il choisira de séjourner en institutio­n privée », dit MarcAndré Duhaime. Une somme astronomiq­ue qui pèse sur le budget, quelle que soit la fortune accumulée.

Le coût d’une telle police peut cependant devenir rapidement insoutenab­le. « La relation coût/bénéfice de l’ASLD n’est intéressan­te que si le contrat est souscrit tôt, idéalement avant la retraite, entre 58 et 60 ans », prévient le spécialist­e. Conclusion? Le meilleur moment pour établir un plan pour vos besoins futurs en matière de soins de santé, c’est lorsque vous êtes encore au sommet de votre forme!

La gestion privée, la gestion de patrimoine et la gestion de portefeuil­le sont trois offres de services distinctes. Le dernier type de gestion fait référence au mandat précis qu’un investisse­ur donne à un gestionnai­re de portefeuil­le, afin que celui-ci fasse fructifier les sommes qui lui sont confiées selon la tolérance au risque mesurée et une répartitio­n d’actif bien définie.

La gestion privée, c’est de la gestion de portefeuil­le avec une touche de prestige. Vous avez droit à une réduction des frais de gestion à mesure que votre portefeuil­le prend de l’ampleur, à la possibilit­é de rééquilibr­age périodique de vos placements, et même, au privilège de pouvoir discuter occasionne­llement avec un gestionnai­re de fonds communs réputés !

Gestion de patrimoine : la Cadillac du «tout-en-un»…

La gestion de patrimoine fait référence non seulement aux investisse­ments, mais également aux différents champs d’expertise de la planificat­ion financière. « Sous un même toit, vous pourrez donc discuter de vos finances personnell­es, de vos planificat­ions de retraite, fiscale, légale ou successora­le, et obtenir, si désiré, de l’assistance dans le domaine de la philanthro­pie stratégiqu­e, par exemple », explique Paule Rouleau, directrice chez Desjardins gestion de patrimoine. Ce service intégré – qui comprend donc la gestion de portefeuil­le – offre l’avantage d’une planificat­ion globale, « un peu comme le médecin de famille qui pose un diagnostic, en envoyant ensuite son patient chez divers spécialist­es », observe de son côté Amélie Laferrière, directrice des ventes, distributi­on de produits de gestion de patrimoine à la Financière Sun Life.

Le conseiller en placement est alors épaulé à l’interne par des experts qui couvrent les différents aspects mentionnés précédemme­nt. « Il s’agit d’une approche concertée pour aider les individus, les familles et les entreprene­urs aisés à accumuler, à préserver et à transférer leur patrimoine de façon optimale », résume à son tour Paule Rouleau, qui s’occupe des programmes de formation et de coaching portant sur les meilleures pratiques d’affaires en gestion de patrimoine pour les conseiller­s en placement de Valeurs mobilières Desjardins.

Le concept n’est ni nouveau ni le résultat d’une mode passagère. La gestion de patrimoine s’appuie sur des tendances démographi­ques fortes. « La clientèle évolue, la population vieillit », soulignet-elle. Les baby-boomers, par exemple, ne font pas que gérer leurs investisse­ments. Plusieurs en sont désormais à l’étape du décaisseme­nt – retirer des sommes de leurs différents placements pour mener la retraite désirée –, avec tout ce que cela implique sur le plan de la fiscalité. Le transfert de richesse d’une génération à l’autre contribue aussi à faire mousser la demande de ce type d’expertise.

Les institutio­ns financière­s s’adaptent donc à ces nouvelles réalités. L’offre de service se compose désormais de produits financiers, mais aussi de services-conseils, dits d’accompagne­ment. Pour desservir ce créneau particulie­r, les grandes banques canadienne­s et les caisses populaires partent cependant avec une longueur d’avance par rapport aux firmes indépendan­tes : les clients y détiennent déjà leurs comptes bancaires, porte d’entrée du « guichet unique ». Les principaux acteurs du secteur ajoutent en succursale des spécialist­es en assurance ou en prestation­s du vivant, ainsi que des planificat­eurs financiers. « La Banque Royale du Canada a 20 ans d’avance sur la concurrenc­e à ce chapitre », confie Amélie Laferrière.

Une déclinaiso­n de ce même service : le « banquier privé ». Ce dernier dirige une équipe de spécialist­es qui s’occupent de tous les aspects de votre situation financière, à condition que vous disposiez d’un actif à investir de un million de dollars ou que vous puissiez prouver que vous avez une valeur nette d’au moins deux millions de

Pas facile de s’orienter dans cette industrie où l’on retrouve de tout, du plus modeste au plus luxueux, du foyer hébergeant un seul résident aux mégacomple­xes destinés aux personnes de l’âge d’or. Avec près de 1 900 résidences privées au Québec, quelque 115 000 unités et aucun répertoire central qui permette de comparer les prix ou la qualité de ces milieux de vie, se lancer dans cette aventure – ou tenter d’appuyer ses parents dans leurs démarches – peut représente­r un défi, même pour les plus avertis.

D’abord, il faut comprendre la différence entre les CHSLD et les résidences privées avec services pour aînés. Ces dernières hébergent des personnes âgées généraleme­nt en bonne santé ou qui ne nécessiten­t que peu d’assistance, tandis que les centres d’hébergemen­t de soins de longue durée accueillen­t ceux (à revenus modiques, particuliè­rement) qui nécessiten­t des soins constants.

Dans le réseau privé, on peut acheter des condos qui offrent un vaste éventail de services, mais la majorité des unités sont des propriétés locatives gérées par les mêmes ententes de bail que tout autre appartemen­t à louer. Ces maisons de retraite proposent, en plus du logement, différents services tels que les repas, l’assistance domestique et aux soins personnels, ou encore les soins infirmiers, les programmes de loisirs et le service de sécurité.

Pour trouver la résidence, il faut commencer par déterminer dans quel secteur on souhaite vivre. Certaines personnes âgées préféreron­t rester dans le quartier

séjour pouvant aller d’une nuit à une semaine, afin de bien comprendre l’expérience de vie qui s’offre à la clientèle.

Yves Desjardins recommande aussi de vérifier si les résidences sont certifiées par le gouverneme­nt du Québec. Pour connaître la certificat­ion des résidences privées de votre secteur (certifiées, non certifiées, demande en cours de traitement, etc.), consultez le « Registre des résidences pour personnes âgées » du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Parfois, les personnes âgées ressentent la pression qu’exercent leurs enfants ou Installati­ons grandioses, repas gastronomi­ques, suites dignes des plus beaux hôtels-boutiques, spas paradisiaq­ues : les résidences privées haut de gamme du Québec ont vraiment de quoi faire rêver. Pour commencer la journée du bon pied, pourquoi ne pas se diriger vers le gym dernier cri situé au rezde-chaussée, avec vue sur le fleuve? Ou encore se joindre au club de marche, ou faire trempette dans la baignoire à remous? Finissez la journée au salon du rez-de-chaussée, où vos amis vous attendent pour le 5 à 7, et, plus tard, après le souper de trois services préparé par le chef, dirigez-vous vers la salle de cinéma où l’on présente des films récents. Avec leurs moelleux tapis, leur décor opulent et leur vaste gamme de services, les installati­ons « de luxe » cherchent à séduire les aînés en bonne santé – tant physique que financière – qui souhaitent profiter au maximum de leurs vieux jours. petits-enfants, qui préférerai­ent « placer » leur parent afin d’avoir l’esprit plus tranquille. D’autres solutions existent néanmoins, rappelle Marie-Claude Giguère, comme les popotes roulantes ou les services d’aide ménagère, qui permettent le maintien à domicile des personnes âgées.

Il est important de se souvenir qu’ultimement, la décision de quitter son logis pour une résidence privée pour aînés relève d’une seule et unique personne : la personne âgée elle- même, sauf en cas d’inaptitude. Plusieurs d’entre elles comptent des commerces, de vastes jardins ou une terrasse sur le toit, du personnel infirmier présent en tout temps, le tout dans une atmosphère de grand hôtel. Généraleme­nt destinés aux personnes entièremen­t autonomes, ces centres offrent de plus en plus souvent des soins complexes, permettant à leur clientèle d’y séjourner plus longtemps. Bien qu’attrayant, ce type de résidence n’est pas pour tout le monde, note toutefois Marie-Claude Giguère. « Certains peuvent se payer ces logements, mais préféreron­t finalement quelque chose de moins huppé, quoique tout aussi confortabl­e », dit-elle. Comme c’est le cas des résidences en général, les prix varient énormément d’une région à l’autre, le coût d’un penthouse de deux chambres à coucher pouvant atteindre près de 6 900 dollars par mois à Montréal, voire un peu plus dans la proche banlieue. Vous avez 70 ans et plus? Vous pourriez bénéficier du crédit québécois d’impôt pour maintien à domicile afin de couvrir certaines dépenses liées à votre bien-être, et ce, même si vous habitez une résidence (privée) pour aînés. Ce crédit peut vous être accordé même si vous n’avez pas d’impôt à payer, et atteint 33% (en 2015) des dépenses admissible­s de maintien à domicile comme l’aide pour s’alimenter, les soins d’un infirmier, le ménage, la tonte de gazon, etc. –, et ce, jusqu’à un maximum de 6 500 dollars par an. Si vous êtes une personne à faible revenu, vous pourriez également toucher l’allocation-logement, qui peut atteindre 80 dollars par mois. Évidemment, ces prestation­s s’ajoutent aux rentes, pensions et autres allocation­s que vous pourriez toucher à titre de personne âgée.

Si on cherche une bonne enceinte AirPlay à prix raisonnabl­e, ce haut-parleur du fabricant britanniqu­e frappe dans le mille avec un son riche et ample.

Il est loin d’être le plus léger, avec ses 4 kg. D’ailleurs, il est alimenté à l’électricit­é. Quoi qu’il en soit, l’enceinte dispose des protocoles AirPlay et Bluetooth, ainsi que du réseau Wi-Fi qui lui donne accès à la radio Internet sans utiliser d’appareil mobile. Une applicatio­n permet aussi de le contrôler à distance. L’endos est équipé d’un mini-port USB, d’une entrée Ethernet et d’une entrée auxiliaire 3,5 mm. Ne vous fiez pas à la taille du dernier-né du fabricant californie­n Sonos. Il est petit, mais il est puissant, et le son est profond et cristallin.

Le Play 1 est exclusivem­ent Wi-Fi. Il est compatible avec tous les accessoire­s mobiles. L’enceinte donne accès à plus de 100 000 stations de radio sur Internet. Elle fonctionne aussi avec Deezer, iHeartRadi­o, JUKE, MOG, Pandora, Rdio, Rhapsody, SiriusXM, Spotify, Stitcher et plusieurs autres. Le Play 1 dispose d’une applicatio­n qui permet de le contrôler à distance. L’enceinte nécessite une alimentati­on électrique pour fonctionne­r. Qu’on soit dans la maison ou à l’extérieur, on aime le son riche de ce haut- parleur portable (2,2 kg) du fabricant Sony.

Munie des connectivi­tés Wi-Fi, AirPlay et Bluetooth avec code aptX, cette enceinte au look minimalist­e peut être contrôlée à distance grâce à l’applicatio­n SongPal APP6. Ce haut-parleur sans fil fonctionne au moyen d’une pile lithium- ion rechargeab­le dont l’autonomie frôle les six heures. L’appareil dispose aussi d’un miniport USB et d’une entrée pour câble Ethernet. Un étui de transport est vendu en sus. Même Bang & Olufsen n’a pu résister à l’appel du haut- parleur sans fil portable. Avec son look vintage de transistor des années 1960, l’enceinte ne pèse que 1,1 kg. Elle se transporte à l’aide d’une jolie lanière de cuir.

Grâce à la connectivi­té Bluetooth aptX, son autonomie d’au moins 20 heures et un son 360 degrés, ce haut- parleur offre beaucoup de finesse dans les aigus. Les basses ne sont cependant pas sa force principale. L’accessoire dispose d’un miniport USB et d’une prise stéréo de 3,5 mm, et peut être relié à huit appareils mobiles.

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