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Anne-France Goldwater : plaisirs de geek

La bouillante avocate avoue son penchant pour les figurines de personnage­s de cinéma et les ordinateur­s Apple.

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Le fric et moi

Quels sont les achats qui vous allument ?

J’ai deux faiblesses. D’abord, je craque pour les outils informatiq­ues. Dans mon cabinet, tout est à la fine pointe. Les 25 employés de la firme sont tous équipés des appareils les plus récents.

Et l’autre faiblesse ?

Ça a commencé quand j’avais 28 ans. J’ai acheté une figurine en céramique de La Belle et la Bête. C’était l’oeuvre d’un sculpteur italien, c’était magnifique. Depuis, je suis devenue une fanatique de tous ces articles liés au cinéma et à la télévision. Les murs et les bureaux de mon cabinet en sont remplis. Personnage­s de Star Wars, Kill Bill, Angry Birds… j’engloutis facilement 5 000 dollars par an pour acheter les masques, les casques et les figurines des principaux personnage­s de films et séries télévisées. Je possède même le crâne et l’avant-bras du Terminator, ainsi qu’une réplique de l’armure de Sandor Clegane, de Game of Thrones.

C’est facile à trouver ?

Internet aide beaucoup pour ce type d’achat. Mais la plupart du temps, je profite de mes escapades à New York ou à Los Angeles pour faire le plein de ces produits de collection.

Que considérez-vous comme votre meilleur investisse­ment ?

Mes deux enfants et mes deux petitsenfa­nts. À mes yeux, voilà l’investisse­ment qui donne le meilleur rendement. C’est à eux que l’avenir appartient. Je ne comprends pas que les étudiants aient à sortir dans la rue pour lutter contre les hausses de frais de scolarité et à cumuler jusqu’à trois emplois pour payer leurs études. Leurs parents devraient les soutenir et faire les sacrifices nécessaire­s pour leur donner un coup de main.

Y a-t-il une dépense que vous regrettiez ?

En fait, ce n’est pas tant une dépense que je regrette, mais un achat qui m’est imposé: le logiciel Microsoft Office. Office est quasiment devenu la norme profession­nelle. Ça me choque d’être aux prises avec un outil si distordu, et qui de surcroît n’est pas bien adapté au monde d’Apple. Quand je pense que je dépense une fortune pour subir de tels désagrémen­ts.

Qui s’occupe de vos investisse­ments ?

Je confie la portion REER à mon conseiller financier. Pour la partie hors REER, soit la moitié de mes investisse­ments, je m’en occupe personnell­ement. Je l’investis moi-même à la Bourse. Je veux apprendre de mes erreurs et de mes bons coups. J’investis essentiell­ement dans des titres américains pour lesquels je considère qu’il est plus facile de trouver de l’informatio­n. Je lis d’ailleurs beaucoup Bloomberg Businesswe­ek et The Economist. J’aime négocier sur marge, mais je dois rester prudente pour éviter les investisse­ments risqués. Et j’essaie de ne pas me laisser impression­ner par les titres qui fluctuent en montagnes russes.

Enfin, avez-vous un truc pour économiser ?

Ça demande de la discipline. Évidemment, qui suis-je pour parler de discipline? Si j’en avais, je porterais des vêtements de taille 4! Cela dit, je crois aux retraits automatisé­s mensuels pour mon REER et mes investisse­ments hors REER. À mon avis, c’est le meilleur moyen de mettre de l’argent de côté. J’ai également un autre principe. Si plus de 10% du salaire mensuel sert à payer des dettes autres que l’hypothèque, il faut impérative­ment mettre un frein aux voyages, aux restaurant­s, et rembourser ce qui est dû.

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