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Caroline Néron, l’artiste devenue entreprene­ure

Grâce à son entreprise, Néron gagne aujourd’hui beaucoup plus d’argent qu’elle n’en a jamais récolté sur scène. Une situation financière confortabl­e dont elle profite amplement.

- Caroline

Qu’est-ce qui vous fait le plus plaisir ?

Je baigne dans l’univers de la mode. Je raffole du magasinage. Comme je n’ai plus besoin de m’acheter de bijoux, de sacs à main, de lunettes de soleil ni de parfums (ce sont des produits et des accessoire­s vendus par mon entreprise), je peux dépenser davantage en vêtements et en chaussures. Combien? Ça me gêne de divulguer un montant. Disons que ça monte à plusieurs milliers de dollars par saison.

Quelles sont vos marques favorites ?

Je suis une grande fan des chaussures Jimmy Choo, Yves Saint-Laurent, Dior et Gucci. J’ai l’impression d’investir quand j’achète ce type de chaussures. Je sais qu’elles vont me durer des années. Vous ne trouverez aucune paire de chaussures qui se démodera rapidement dans ma garde-robe. J’achète des accessoire­s tendance, mais durables, avec un grand souci du détail. Bref, je ne suis pas une fashion victim.

Comment qualifiez-vous votre relation avec l’argent ?

Avoir de l’argent, c’est la liberté au quotidien et disposer d’un niveau de confort qui diminue les soucis budgétaire­s. J’ai appris très tôt que le travail était essentiel dans la vie pour parvenir à ses fins. L’amour de son métier est également primordial pour l’équilibre mental. Enfant, j’ai vendu des bonbons et des balles de golf afin de pouvoir m’offrir ce que je voulais. À 21 ans, j’ai même démarré une petite entreprise de fleurs séchées. Je me suis toujours sentie valorisée par l’argent durement gagné. Vous ne me verrez jamais acheter un billet de loterie ni mettre un dollar dans les machines à sous lorsque je vais à Las Vegas. Je ne suis pas une fervente des jeux de hasard. Selon moi, la meilleure façon de saisir la valeur réelle de l’argent, c’est de le gagner soimême.

De quelle façon obtenez-vous vos meilleurs conseils en matière d’argent ?

En posant les bonnes questions à d’autres entreprene­urs qui m’entourent et qui connaissen­t bien le marché. J’aime aussi lire des entrevues de fond sur des gens d’affaires qui connaissen­t de beaux succès et qui nous parlent de leur vision des affaires. C’est le genre d’articles dans lesquels je peux puiser de bons conseils.

Et côté épargne ?

Mea culpa, je ne suis pas la fille qui empile le plus son argent. J’ai un conseiller financier que je vois occasionne­llement. Comme tout le monde, j’ai des REER et des actions, mais ça s’arrête là. En fait, l’investisse­ment personnel n’est pas ma priorité pour l’instant. J’en suis à une période de ma vie où le développem­ent et le bien de mon entreprise comptent davantage. Vous vous demandez ce qui va m’arriver à la retraite ? Impossible de répondre. J’ai l’intention de travailler jusqu’à 85 ans!

On devine que votre entreprise constitue votre meilleur investisse­ment, n’est-ce pas ?

En effet, ce l’est. Mais c’est surtout mon meilleur choix de vie. La création de mon entreprise est une des plus belles choses qui me soit arrivée. J’ai toujours voulu être une artiste sans que mon indépendan­ce soit brimée. C’est ce que je réalise en tant qu’entreprene­ure, créatrice de bijoux et d’accessoire­s.

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