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On magasine son syndic

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Frédéric Laplante, qui a connu la faillite en 2013, recommande aux gens en difficulté financière de magasiner leur syndic. « Quand on est harcelé par nos créanciers, on veut faire vite pour s’en sortir. Pour cette raison, je ne suis allé voir qu’un seul syndic en insolvabil­ité. L’expérience a été mitigée. J’ai des doutes concernant les conseils que j’ai reçus. J’étais traité comme un numéro », déplore-t-il. Stéphanie Vaillant a vécu une expérience semblable. « Chez le premier syndic, je ne me sentais pas écoutée. Je suis allée voir ailleurs, où j’ai obtenu satisfacti­on », dit-elle.

Ce n’est pas parce qu’on n’a plus un sou qu’on ne peut plus magasiner. Éric Lebel, syndic associé chez Raymond Chabot Grant Thornton, recommande lui aussi de ne pas faire affaire avec le premier venu. « Si on ne se sent pas compris lors de la première rencontre, vaut mieux aller voir ailleurs. C’est une question de confiance », dit-il. N’oublions pas : les tarifs, régis par la loi, sont les mêmes d’une entreprise à l’autre.

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