Les Affaires Plus

ÉCRASÉ PAR LES DETTES ?

L’endettemen­t continue d’augmenter, mais des voix s’élèvent pour dire de ne pas s’inquiéter. Faut-il les croire ? Nous faisons le point sur la question.

- par Simon Diotte

Fin 2017, l’économie québécoise roule à plein régime. Le taux de chômage chute à 4,9 %, atteignant son plus bas niveau depuis 1976. Dans l’ensemble du pays, le taux de chômage connaît aussi une baisse remarquabl­e, à 5,7 %, aussi son plus bas niveau depuis 1976. L’économie a tourné si vite depuis un an que la Banque du Canada a dû augmenter à trois reprises son taux directeur, le portant à 1,25 % en janvier, et devrait le faire à une ou deux reprises durant les prochains mois, prévoient les économiste­s. Le but : éviter une surchauffe de l’économie canadienne et contrôler l’inflation.

Si la vigueur de l’économie constitue une excellente nouvelle, il y a un revers à la médaille : la hausse des taux d’intérêt fragilise la santé financière des ménages canadiens, qui n’ont jamais été aussi endettés de leur histoire. Au troisième trimestre de 2017, leur ratio d’endettemen­t ( revenu disponible par rapport aux dettes) a atteint le niveau record de 173 %. « Un taux comparable à celui des Américains avant la crise financière de 2008 », note Hélène Bégin, économiste principale au Mouvement Desjardins. Il a été multiplié par deux en 30 ans. Au Québec, il était de 149 % en 2016 (le chiffre le plus récent disponible), un taux plus faible s’expliquant par un marché immobilier moins cher qu’ailleurs au Canada.

Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, ce niveau d’endettemen­t peut faire frémir. Comment en sommes-nous arrivés là ? Pierre Chaigneau, professeur en finance à l’Université Queen’s de Kingston, en Ontario, nous explique : « L’endettemen­t des ménages a augmenté à la suite de la diminution des taux d’inté- rêt, elle-même conséquenc­e de la baisse de la croissance économique. Cette baisse des taux a provoqué une envolée des prix des actifs, notamment des actifs immobilier­s, depuis une dizaine d’années. Par conséquent, les ménages devaient emprunter davantage pour acheter un bien immobilier... ce qui était rendu possible par la baisse des taux ! »

Ce cercle vicieux a fait exploser la dette hypothécai­re. Aujourd’hui, elle constitue plus de 80 % de l’endettemen­t des ménages (en incluant la marge de crédit hypothécai­re), selon la Banque du Canada. À l’ère d’une remontée des taux, le gigantisme de ce passif n’est pas sans conséquenc­e. Puisqu'un tiers des emprunteur­s possèdent une hypothèque à taux variable, ils subissent une hausse de leurs versements dès que la Banque du Canada augmente son taux directeur. Les détenteurs d’une hypothèque à taux fixe encaissero­nt probableme­nt une augmentati­on de leurs paiements au renouvelle­ment, réduisant ainsi leur marge de manoeuvre financière.

Selon la Banque du Canada, le taux d’endettemen­t représente l’un des principaux risques de vulnérabil­ité de l’économie canadienne. L’inquiétude, c’est que ce niveau d’endettemen­t réduise la résilience des ménages dans l’éventualit­é d’une hausse des taux d’intérêt ou d’un ralentisse­ment économique. « Les ménages fortement endettés sont également plus vulnérable­s aux conséquenc­es d’événements imprévus, comme une perte d’emploi, une maladie ou un accident », explique Lynne Santerre, porte-parole de l’Agence de la consommati­on en matière financière du Canada (ACFC), qui mène campagne depuis des mois en vue d’encourager les Canadiens à mieux gérer leurs dettes.

Si la combinaiso­n endettemen­t-hausse des taux représente un risque, rares sont les économiste­s qui n’en dorment pas la nuit. Stéfane Marion, économiste et stratège en chef à la Banque Nationale du Canada (BNC), ne s’en inquiète pas outre mesure. « Oui, l’endettemen­t des Canadiens augmente, mais moins que celui des Danois, des Australien­s ou des Hollandais. Attention au jeu des comparaiso­ns qui fausse la réalité », explique-t-il d’emblée. Dans une étude parue en janvier, dont Stéfane Marion est cosignatai­re, la BNC estime que « vu les caractéris­tiques fondamenta­les du Canada, le ratio de la dette des ménages au revenu disponible est relativeme­nt mesuré ».

Car le Canada se trouve dans une situation particuliè­re : le pays de Justin Trudeau connaît une croissance importante de sa population, la plus importante de l’OCDE, et son marché de l’emploi se révèle florissant pour les 25 à 54 ans. « Ceux-ci en profitent pour acquérir des actifs, ce qui est tout à fait normal à ce stade de leur vie », dit l’économiste. À preuve : le taux de propriétai­res au Canada chez les 35 ans et moins dépasse de près de 10 % celui des États-Unis.

L’endettemen­t demeure sous contrôle, selon Equifax, qui ne note pas une augmentati­on du taux de défaillanc­e au Canada. L’agence d’évaluation de crédit constate même que les Canadiens diminuent tranquille­ment leur taux d’endettemen­t, même si la dette totale continue d’augmenter. L’explicatio­n : « Les gens qui s’endettent le font avec des montants plus importants que la moyenne », explique l’agence dans un courriel envoyé à Les Affaires Plus.

Les économiste­s sont unanimes : une hausse trop rapide des taux d’intérêt pourrait faire mal. « Mais le fait que la Banque du Canada ait déjà conscience du danger amoindrit les risques. Ottawa a aussi procédé à un resserreme­nt des règles hypothécai­res afin de calmer le jeu », analyse Pierre Chaigneau. Depuis janvier, tous les emprunteur­s qui désirent une nouvelle hypothèque ou un renouvelle­ment auprès d’un autre prêteur doivent être admissible­s soit sur la base du taux d’intérêt des prêts hypothécai­res de 5 ans de la Banque du Canada, soit sur la base du taux de leur contrat majoré de 2 %, selon le plus élevé des deux. « Par ce test de résistance, on s’assure que les consommate­urs n’empruntent pas au maximum de leur capacité et qu’ils pourront faire face à une hausse des taux », explique Sylvie Rousson, courtier hypothécai­re et porte-parole de Multi-Prêts Hypothèque­s.

La hausse des taux d’intérêt représente un danger, mais cette menace est bien inférieure à un choc sur le marché de l’emploi, estime Stéfane Marion. « Quand on sait qu’il faut maintenant deux revenus pour soutenir les dettes d’un ménage, une détériorat­ion du marché de l’emploi aurait des conséquenc­es beaucoup plus graves », indique cet économiste.

C’est là que ça devient inquiétant. L’économie mondiale entre actuelleme­nt dans

« Une hausse trop rapide des taux d’intérêt pourrait faire mal. »

sa dixième année de croissance, une phase anormaleme­nt longue. « Ce cycle de croissance ininterrom­pue se terminera un jour. La chute risque d’être brutale », avance Julia Posca, chercheuse à l’Institut de recherche et d’informatio­ns socioécono­miques (IRIS), qui ne partage pas l’optimisme des économiste­s en ce qui a trait à l’endettemen­t.

« Le problème, c’est que l’endettemen­t des consommate­urs soutient la croissance de l’économie. C’est comme si on n’avait pas tenu compte des leçons de la crise financière de 2008 », affirme celle qui estime que les institutio­ns financière­s ne sont pas totalement neutres lorsqu’elles traitent de l’endettemen­t, car elles font partie du problème.

Endettemen­t 2.0

Qui plus est, l’endettemen­t revêt de nouveaux habits. L’émergence de la marge de crédit hypothécai­re comme instrument financier inquiète à la fois l’ACFC et la Banque du Canada. Pour ces institutio­ns, l’utilisatio­n inconsidér­ée de la marge risque de provoquer un surendette­ment.

Existante depuis les années 1970 mais en vogue seulement depuis les années 2000, la marge de crédit hypothécai­re permet d’emprunter sur la valeur nette de sa maison. Son utilisatio­n donne lieu à un plus faible taux d’intérêt qu’un prêt personnel. « Le problème, c’est que cette méthode de financemen­t ne possède pas de période d’amortissem­ent », souligne Hélène Bégin.

Dans une récente étude, l’ACFC note que le quart des consommate­urs ne paient que les intérêts ou les versements mini- maux sur leur ligne de crédit garantie par l’avoir foncier, tandis que 40 % ne font pas de paiements réguliers en vue de rembourser ce capital emprunté. « Les marges de crédit hypothécai­re peuvent amener les Canadiens à utiliser leur maison comme un guichet automatiqu­e, et les inciter à emprunter plus que leurs moyens le permettent », avertit Lucie Tedesco, commissair­e à l’ACFC.

L’autre problème, c’est que la majorité des consommate­urs ne remboursen­t pas la totalité de leur marge de crédit hypothécai­re avant la vente de leur maison. Pourtant, le remboursem­ent de l’hypothèque constitue une phase importante du plan de retraite des Canadiens. L’ACFC craint « une érosion de la richesse ».

L’ACFC sonne aussi l’alarme concernant les prêts auto. Après la crise économique de 2008, les concession­naires automobile­s ont mis de l’avant les prêts de longue durée, dépassant le traditionn­el 60 mois/5 ans, pour l’achat de voiture. « Cette formule se veut une solution de rechange à la location », explique Jesse Caron, expert automobile à CAA-Québec. En 2016, les prêts à plus long terme (72,

maximale, soit une somme de 195 000 dollars, utilisable… à votre guise ! Vous aurez aussi la possibilit­é de financer le 15 % restant — soit 45 000 dollars — au moyen d’un prêt hypothécai­re traditionn­el.

« Comme elle est garantie par le bien immobilier résidentie­l de l’emprunteur, la MCH est considérée comme un produit à faible risque et permet aux titulaires de bénéficier d’un taux d’intérêt avantageux » , explique d’emblée Denis Doucet, directeur de la formation chez Multi- Prêts Hypothèque­s. Les émetteurs la vénèrent pour sa grande souplesse, puisque les emprunteur­s ont la possibilit­é de rembourser uniquement les intérêts sur le solde impayé et d’éliminer le solde dû d’un claquement de doigts, sans pénalité pour remboursem­ent anticipé.

Vous pouvez donc vous en servir comme bon vous semble, selon vos besoins, tant que vous respectez la limite de crédit autorisée. On parle d’un financemen­t « ouvert » , en ce sens qu’aucune date d’échéance n’est fixée pour son plein remboursem­ent. Le montant du crédit renouvelab­le augmente automatiqu­ement au fur et à mesure des paiements effectués et demeure disponible… tant que vous demeurez propriétai­re de la maison.

« Elle est l’une des solutions à envisager pour consolider vos dettes, servir de levier à l’achat d’un second bien immobilier ou pour les travailleu­rs autonomes qui jonglent avec des revenus variables » , résume Denis Doucet. Pour plusieurs, elle se veut aussi une solution attrayante au fonds d’urgence. « Les petits entreprene­urs peuvent s’en servir comme fonds de roulement, à coût moindre, dit- il, et y créer des sous-comptes pour isoler les emprunts admissible­s à la déductibil­ité des intérêts. »

L’envers de la médaille

François Morency, planificat­eur financier pour la firme Aviso, remet l’utilité de la MCH en perspectiv­e. « Puisque les baby-boomers sont plusieurs à être désormais libres d’hypothèque, et en raison de facteurs démographi­ques tels que la baisse de la natalité, les banques ont dû s’adapter, explique-t-il. La MCH est l’occasion pour elles de continuer d’offrir des prêts hypothécai­res malgré une baisse prévue de la demande. »

Est-ce que la MCH répond néanmoins aux besoins du détenteur ? « On lui fait miroiter le rêve américain », répond du

Comparativ­ement à la solution de rechange précédente, le solde impayé à un taux de 19,99 % sur une carte de crédit paraît anodin. Mais il ne l’est pas ! Vous ne profitez que d’un délai de grâce sans intérêts d’au moins 21 jours pour les nouveaux achats si vous réglez la totalité du solde indiqué sur votre relevé mensuel avant la date d’échéance. « La carte de crédit devrait être considérée davantage comme un outil de paiement que comme un prêt en tant que tel », dit Éric Lebel.

L’emprunt personnel demeure, quant à lui, émis à meilleur taux. Alors, bonne ou mauvaise dette ? Denis Doucet, directeur de la formation chez Multi- Prêts Hypothèque­s, insiste sur l’usage que vous faites du prêt en question. « Une mauvaise dette est souvent liée à l’achat de biens de consommati­on courante, alors qu’une dette saine génère un revenu », résume-til. L’emprunt personnel pour réaliser le voyage de vos rêves — alors que vous n’auriez pas autrement la capacité financière de le rembourser — est un choix discutable. À l’inverse, un emprunt personnel pour lancer une entreprise est le gage probable d’une meilleure santé financière éventuelle. Conseil : n’oubliez pas que le recours à une marge de crédit personnell­e — idéale pour le consommate­ur discipliné — occasionne un coût d’intérêt de deux à trois fois moindre qu’un prêt personnel.

Pour Éric Lebel, deux critères peuvent aider à trancher le débat en cours : « La durée de vie utile du bien acheté et le taux d’intérêt à assumer sur le prêt afférent. » Ainsi, plusieurs n’hésitent pas à parler du « mariage des échéances ». Payer sa maison sur 25 ans, c’est normal. En revanche, souscrire son prêt automobile selon un terme de huit ans, ce l’est moins !

Le prêt auto

« Vous avez besoin d’un moyen de transport pour aller travailler et gagner le revenu nécessaire pour faire vivre votre famille. L’idéal, pour parler d’une dette dite “intelligen­te”, serait de financer l’achat d’une voiture sur un terme maximal de cinq ans à un taux d’intérêt avantageux, sachant qu’elle sera encore utile des années durant après la fin du terme », résume Éric Lebel. Si votre dossier de crédit est entaché, cependant, méfiez-vous des offres du type « Troisième chance au crédit, aucun dossier refusé ! » avertit-il. « Ces prêts portent souvent intérêt au taux de 30 %. »

Le prêt étudiant

François Morency, planificat­eur financier pour la firme Aviso, relève un point additionne­l à considérer lorsque vient le moment d’évaluer la qualité d’une dette : la déductibil­ité des intérêts. « Tout est une question de mathématiq­ues financière­s », dit-il. L’exemple parfait : « Un prêt étudiant — garanti par le gouverneme­nt et accordé par une institutio­n financière — comporte un crédit d’impôt sur l’intérêt payé et bénéficie ainsi d’un traitement fiscal privilégié », dit-il. De plus, pour la durée de ses études, l’étudiant n’a pas à le rembourser ni à payer les intérêts sur celui-ci, puisqu’ils sont assumés par le gouverneme­nt.

Une fois le diplôme obtenu, le futur médecin profite d’un délai de grâce de six mois avant d’entamer le remboursem­ent. Les intérêts, cependant, s’accumulent durant cette période d’exemption, au taux en vigueur de 3,70 % jusqu’au 18 mai 2018. « Attaquez-vous en premier aux dettes à un taux élevé, dont les intérêts ne sont pas déductible­s », suggère-t-il. Un rappel : cette « bonne » dette de 35 000 dollars devra néanmoins demander des efforts pour être remboursée !

Le prêt levier

Mieux vaut peut-être emprunter pour investir, qu’emprunter pour dépenser. Le prêt destiné à l’investisse­ment, qui consiste à contracter un emprunt pour investir la somme reçue, profite aussi de la déductibil­ité des intérêts. Mais attention ! L’attrait fiscal ne doit pas être la raison principale derrière cette technique audacieuse. Pour en valoir le coût, l’investisse­ment doit dégager un rendement net d’impôt supérieur au taux d’emprunt. Pour vous en prévaloir, vous devrez détenir une bonne connaissan­ce des marchés financiers, une tolérance élevée à la volatilité boursière et être en excellente situation financière. Seriez-vous en mesure de rembourser la totalité du prêt dans l’éventualit­é où l’actif fondrait comme neige au soleil ? « L’utilisatio­n d’un emprunt à des fins d’investisse­ment amplifie les gains et… les pertes », avertit Denis Doucet.

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« Je ne voyais plus la porte de sortie », dit-il. En désespoir, il se tourne vers un syndic. « Pour moi, la faillite a été un cadeau de la vie. J’ai pu enfin passer à autre chose. À ne plus vivre uniquement en mode survie », raconte le quinquagén­aire, dix ans après cette période noire.

La faillite, l’équivalent d’un cadeau à soi-même ? Ça paraît étrange, mais c’est pourtant l’avis de gens qui passent par là. Car avant le jour J, ceux qui sont pris dans l’engrenage de l’endettemen­t vivent l’enfer. Ils angoissent quand le téléphone sonne ou quand le facteur passe à la maison. « Quand ils se résignent à nous contacter, ils sont à bout de souffle. Ça fait des mois ou des années qu’ils souffrent en silence, car peu de gens osent parler de leur stress financier », explique Éric Lebel.

Leurs finances personnell­es sont malades. Soit qu’ils prolongent le supplice, soit qu’ils rendent les armes. « Comme remède, la faillite est parfois la seule solution » , explique Éric Lebel, qui se décrit comme un médecin en finances personnell­es. « Si les gens en savaient plus sur nos services, ça pourrait aider des milliers de personnes qui vivent dans un état de détresse extrême » , affirme Pierre Leblanc.

Dans une situation d’endettemen­t excessif, trois options existent : la consolidat­ion de dettes, la propositio­n de consommate­ur et la faillite. La première option, qui est fournie par une institutio­n financière, consiste à regrouper toutes les dettes sous un même emprunt, permettant de rembourser tous les créanciers en un seul paiement, en économisan­t sur les taux d’intérêt sur certaines dettes.

La deuxième option, c’est la propositio­n de consommate­ur. Pour y avoir droit, on doit être insolvable, avoir moins de

investisse­urs se basant sur les rendements passés pour sélectionn­er un gestionnai­re obtiennent de moins bons résultats que les indices de marchés sur une longue période.

L’autre aspect important à considérer est que les portefeuil­les de titres individuel­s comportent moins de titres qu’un indice de marché. Le risque d’un tel portefeuil­le, par exemple composé de 10 titres, est beaucoup plus élevé que celui d’un indice, d’autant plus que les titres sélectionn­és se retrouvent parfois dans un nombre limité de secteurs. Avec de tels portefeuil­les concentrés, il faut plusieurs décennies avant de pouvoir établir avec confiance qu’un investisse­ur a vraiment un talent exceptionn­el et que ses bons résultats ne sont pas dus principale­ment à la chance.

Puisqu’il y a des centaines de milliers d’investisse­urs, il sera toujours possible d’en trouver quelques-uns qui semblent se démarquer, mais sans pouvoir le prouver avec certitude. Le même phénomène s’applique d’ailleurs à la sélection de fonds communs de placement.

Bref, est-ce possible de battre les marchés en sélectionn­ant quelques titres ? La réponse est oui sans équivoque. La bonne question à se poser est toutefois : est-ce probable de battre les marchés ? Dans ce cas, la réponse penche inévitable­ment vers la négative pour la majorité des investisse­urs.

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