Vivre avec son temps
D’abord, générations ralisent dans souvent cette perméabilité la fleur un à à confondre outrance aveu me de laissent l’âge, : ces à la et les dossiers c’est nouveauté, lorsqu’ils la caractéristiques plupart plus qui exaspérant avec se du tentent penchent temps les propres traits de encore. dubitatif. décortiquer sur de à ce les la Ils qui jeunesse, Ils groupes tendent donne géné- les un nombres Il caractère n’y a pas se d’attributs forge durable dans à chacune inhérents leur contexte. des aux cohortes. groupes À part d’âge. leur date La personnalité de naissance, des rien grands ne différencie qui les ont modelés. fondamentalement un boomer d’un X et d’un Y, sinon les époques
Alors pourquoi cet énième dossier sur les Y ? Pour le contexte, justement. Si on s’en tient à la chose financière, qu’en est-il ?
Il faut d’abord reconnaître qu’il leur est plus facile d’investir en Bourse à 25 ans qu'il ne l'a été pour quiconque avant eux, au même âge.
Ils ont accès à des informations et à des outils qui n’existaient pas il y a 10 ans. Je relève seulement cette nouvelle possibilité: on peut acheter des actions d’une entreprise de production de cannabis en ouvrant un compte de courtage à partir de son téléphone alors qu’on est assis sur un banc de parc. Revenons 25 ans en arrière. Prise seule, cette phrase aurait plutôt été révélatrice de la qualité de la marchandise distribuée dans ce parc.
qui Ce se ne mettent sont pas tous à investir les jeunes en
Bourse. nombreux Ils sont et intéressés toutefois assez pour représenter une clientèle cible des nouvelles plateformes d’investissement.
Le marché boursier monte depuis neuf ans et poursuit sur ce qui est déjà le plus long marché haussier de l’histoire. Bien des jeunes investisseurs n’ont pas idée de leur véritable tolérance au risque, n’ayant jamais connu de correction boursière. Si les outils technologiques ouvrent les portes du marché boursier, la tenue des indices le rend aussi très invitant.
Côté immobilier, c’est moins évident. Les prix sont élevés, les règles hypothécaires sont plus restrictives. Ça n’arrête pas les jeunes, soutenus par un marché de l’emploi qui n’a jamais été en aussi bonne forme. Ils y voient indiscutablement un bon investissement, convaincus ici aussi que la valeur des maisons est engagée sur un sens unique.
Mais vous le savez sans doute, ces limites tracées entre les générations sont arbitraires. Pour vous dire comment elles sont en réalité floues et poreuses, boomers et X finissent eux aussi par croire que ça n’aura plus de fin, ce bon temps. +
« Bien des jeunes investisseurs n’ont pas idée de leur véritable tolérance au risque, n’ayant jamais connu de correction boursière. »