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Petit conseil de Marie-Lise: si vous investisse­z dans l’immobilier, faites-le d’abord pour vous. »

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personne. Lorsqu’on s’est quittés, mon ex et moi, j’ai amèrement regretté mon rôle de propriétai­re. J’aime le monde, mais je n’ai pas cette vertu qu’exige la gestion de locataires. De plus, je n’ai jamais eu de voiture. D’avoir à trimballer mon coffre à outils en taxi ou en transport en commun d’un immeuble à l’autre, ce n’était pas jojo! Je n’avais qu’une intention: tout vendre le plus rapidement possible. Et c’est ce que j’ai fait en 2000. Cet investisse­ment m’a rapporté plus de 10 % sur cinq ans. Si j’avais toutefois attendu quatre ans de plus, j’aurais vendu ces immeubles plus du double de ce que j’ai obtenu.

Et la carrière de femme d’affaires dans tout ça ?

J’animais mon émission de rénovation depuis déjà cinq ans. Les propriétai­res de l’entreprise Paragone m’ont envoyé des bottes de sécurité roses. Elles étaient belles, mais c’était encore une chaussure conçue pour les hommes qu’on offrait en plus petit format. Je leur ai proposé ma collaborat­ion pour créer de vrais vêtements et chaussures de travail exclusivem­ent féminins. C’est ainsi qu’est née l’entreprise Pilote et Filles. Aujourd’hui, c’est devenu ma principale source de revenus. En plus de recevoir des redevances sur les ventes, mon entreprise, que je possède avec mon conjoint, détient à 100% la boutique en ligne.

Est-ce que cette situation vous permet de dépenser un peu plus aujourd’hui ?

Je me permets de voyager au moins trois à quatre fois par année. C’est essentiel pour mon équilibre. Mais rien d’extravagan­t. Je continue de faire attention. Mes billets d’avion ne me coûtent rien. Que ce soit pour l’Europe, l’Asie, l’Amérique du Sud, les points accumulés avec ma carte American Express s’en chargent. Et pour l’hébergemen­t, mon conjoint et moi réservons les deux premières nuits à destinatio­n. Ensuite, c’est l’aventure loin des cinq-étoiles.

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