Le retour des beaux jours
Après les crises, il finit par y avoir un moment où l’espoir renaît. La crise financière de
2008 avait plombé toutes les actions sur son passage. Or, cette absence de discrimination a fait en sorte que les sociétés de grande qualité se trouvaient avec des évaluations très attrayantes, constatait Bernard Mooney en septembre 2010. Il s’agissait de l’«occasion d’une génération», titrait Les Affaires en manchette. «Vous pouvez acheter actuellement les titres des meilleures entreprises du monde, soit celles qui sont les plus dominantes dans leur marché et les plus solides, sans payer de prime, c’est-à-dire sans payer plus cher que s’il s’agissait d’une entreprise de qualité moyenne. C’est comme si vous pouviez acheter une montre Rolex au prix d’une Timex! Voilà l’occasion unique de faire des placements solides à bon prix.» Au cours des années 2010, le
S&P 500 a plus que triplé, pour procurer un rendement annuel composé de 13,5%.