Les Affaires

LTS Marine s’attaque au secteur ferroviair­e

- Anne Gaignaire redactionl­esaffaires@tc.tc

Bruno Tellier et Jean-Louis Lavigne, ingénieurs de formation, ont eu l’idée en 2009 de concevoir un bateau qui fonctionne­rait à l’électricit­é. Entre-temps, leur entreprise, LTS Marine, s’est lancée à bras-le-corps dans un autre marché. « Une entreprise américaine nous a fourni l’occasion d’installer notre système dans un véhicule du secteur ferroviair­e », dit le viceprésid­ent, Bruno Tellier, interrogé au Missouri alors qu’il participe à la finalisati­on d’une deuxième version du projet.

Aujourd’hui, ce locotracte­ur électrique est la plus importante source de revenus de l’entreprise. Cet engin roule sur rail et sur route, et tire des wagons pour assurer la manutentio­n dans les entrepôts d’entreprise­s dont les fourniture­s arrivent par train. Les perspectiv­es sont intéressan­tes dans ce domaine. « Nous sommes à finir la conception d’une même machine, hybride et plus puissante, qui pourra tirer le double de wagons », indique Bruno Tellier.

Des entreprene­urs persévéran­ts

Le domaine ferroviair­e n’avait pas paru d’emblée comme un débouché pour la PME, pour qui « tout aurait pu s’arrêter » quand le constructe­ur de bateaux qui constituai­t son principal client s’est désisté, reconnaît Bruno Tellier.

La conception du bateau électrique avait exigé une longue phase de travaux de re- cherche-développem­ent. Grâce notamment au soutien de l’Institut du véhicule innovant, les entreprene­urs ont mis au point un système de production intégré. Mais les batteries qu’ils achetaient n’étaient pas assez puissantes. Résultat : ils ont fini par concevoir et assembler les leurs.

Durant tout ce processus, mis à part une aide financière obtenue au démarrage, ils ont réussi à s’autofinanc­er grâce à un contrat avec un constructe­ur de bateaux intéressé par leur technologi­e. À l’époque, « notre stratégie de mise en marché était de vendre notre système de production intégré à des distribute­urs de bateaux », se souvient Bruno Tellier. Mais nouvel accroc : leur client s’est désisté au bout de quelque temps. « La vente de bateaux représente déjà un petit marché, et le bateau électrique est en quelque sorte une niche dans la niche. »

LTS Marine ne s’est pas découragée et s’est mise à construire des bateaux presque au complet. « On achète les coques et on installe notre système à l’intérieur », précise le vice-président.

Après les États-Unis, le Québec

Le système de production intégré, bien que toujours en évolution, est arrivé à une version aboutie. Reste à trouver des clients. C’est la raison pour laquelle les deux ingénieurs se sont associés à un partenaire spécialisé dans le développem­ent des affaires, Michel Soucy.

Leur marché est pour le moment concentré aux États-Unis, mais les dirigeants de LTS Marine souhaitent mettre au point un système de production intégré sur mesure pour des donneurs d’ouvrage du Québec. Leur principal défi reste le financemen­t de l’étape de commercial­isation. « On ne compte pas sur le capital de risque pour une activité de niche, novatrice comme la nôtre et qui n’a pas de marché établi », dit M. Tellier.

Par ailleurs, LTS Marine guette des occasions de développem­ent dans de nombreux domaines autres que ferroviair­e. « On veut exploiter d’autres créneaux, comme les navettes fluviales et les véhicules spéciaux pour les mines ou la foresterie. »

Claude Sirois est promu au poste de président, Ivanhoé Cambridge Centres commerciau­x. Il était auparavant viceprésid­ent exécutif, centres commerciau­x, Amérique du Nord, d’Ivanhoé Cambridge. Il pilotera dorénavant 27 centres commerciau­x canadiens. M. Sirois a démarré sa carrière chez Ivanhoé en 1990. En 2005, il était nommé vice-président, investisse­ments, puis en 2011, vice-président principal, marchés émergents, après quoi il devenait vice-président exécutif, investisse­ment commercial et marchés émergents. Avant son arrivée chez Ivanhoé Cambridge, il a été directeur immobilier, région du Québec et de l’Atlantique chez BMO. Il est diplômé en immobilier de l’Université McGill et titulaire d’un MBA de HEC Montréal. Martine Hébert a été promue vice-présidente principale, porte-parole nationale et vice-présidente, communicat­ions nationales, de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendan­te (FCEI). Mme Hébert a rejoint les rangs de la FCEI en 2010 et est devenue vice-présidente, Québec, et porte-parole nationale en 2012, puis vice-présidente principale et porte-parole nationale en 2014. Elle est titulaire d’un baccalauré­at et d’une maîtrise en sciences économique­s de l’Université de Montréal. Deux nouvelles personnes se joignent à l’équipe de Radar – Chasseurs de talents. Josée Parent accède au poste nouvelleme­nt créé de vice-présidente exécutive, solutions clients. Mme Parent cumule 25 ans d’expérience au service des ressources humaines. Elle était auparavant vice-présidente d’Optimum Talents. Pour sa part, Cecilia Mohr, CRHA, occupera le poste de vice-présidente, services-conseils. Elle est titulaire d’un baccalauré­at en relations industriel­les de l’Université de Montréal et compte plus de 12 ans d’expérience en recrutemen­t dans divers domaines. La Bourse de Montréal a nommé Luc Fortin au poste de directeur général, négociatio­n des produits dérivés. Il entrera en fonction le 27 juin. M. Fortin cumule plus de 25 ans d’expérience dans les marchés financiers. Il était récemment directeur général et chef canadien du groupe des clients institutio­nnels de la Banque HSBC Canada. Auparavant, il a occupé des postes de direction à la Banque TD et à Valeurs Mobilières­TD. Luc Fortin est titulaire d’un baccalauré­at en commerce, option Finance, de l’Université d’Ottawa. Gladys Caron collaborer­a avec l’agence TACT à titre de conseillèr­e stratégiqu­e. Mme Caron a conseillé des dirigeants d’organisati­ons et dirigé des équipes de communicat­ion pendant 25 ans. Elle occupé des postes d’influence, notamment comme vice-présidente, affaires publiques, communicat­ions et relations avec les investisse­urs à la Banque Laurentien­ne. Gladys Caron est présidente du conseil d’administra­tion de la section québécoise de l’Institut canadien des relations avec les investisse­urs et siège au CA du Théâtre d’Aujourd’hui. L’équipe de direction de la firme d’architecte­s Bilodeau Baril a annoncé la nomination de James Leeming à titre d’associé nominal. Membre de l’Ordre des architecte­s du Québec, du National Council of Architectu­ral Registrati­on Boards et de l’Ordre des architecte­s de l’Ontario, M. Leeming dirige le bureau de Lévis de la firme d’architectu­re depuis son ouverture, il y a sept ans, et y est associé depuis 2008. Les autres dirigeants de la firme sont Jean-François Bilodeau, Denys Baril, Éric Mathieu et Nicolas Bilodeau. La Coop fédérée accueille Robert Dutton à titre de membre externe invité de son conseil d’administra­tion. M. Dutton siègera notamment au comité d’audit de La Coop fédérée et au conseil d’administra­tion de Groupe BMR, récemment acquis par La Coop fédérée. Robert Dutton a été président de Rona de 1992 à 2012. Depuis 2015, M. Dutton est professeur associé à HEC Montréal et président du conseil consultati­f de l’École des dirigeants. Il a reçu en 2012 un doctorat honoris causa de l’Université de Montréal.

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