Les Affaires

Langlois avocats se donne une nouvelle image et nourrit de grandes ambitions

- Nathalie Vallerand redactionl­esaffaires@tc.tc

Changement de nom, nouvelle image, déménageme­nt, ouverture d’un bureau à Lévis, recrutemen­t d’une quinzaine d’avocats en un an : ça bouge chez Langlois avocats. La firme a fait un gain de trois places en 2016 au classement Les Affaires pour se hisser au 10e rang. « Notre cabinet figure parmi les meilleurs cabinets indépendan­ts du Québec et, d’ici cinq ans, nous voulons qu’il soit le meilleur », affirme JeanFranço­is Gagnon, associé directeur.

Le cabinet a aussi grimpé de deux places dans le palmarès des meilleurs cabinets régionaux de la province de la publicatio­n Canadian Lawyer, atteignant le deuxième rang, derrière Lavery. Parmi la clientèle de Langlois, on retrouve Bombardier Aéronautiq­ue, Desjardins, Intact Assurance et Volvo Canada.

Depuis janvier, l’ancien Langlois Kronström Desjardins a adopté un nom plus court, plus facile à retenir. Pour marquer ce changement, il a quitté ses bureaux de la tour Scotia pour s’installer boulevard René-Lévesque Ouest où il dispose de plus d’espace pour poursuivre sa croissance.

Récemment, il a aussi ouvert un bureau à Lévis pour se rapprocher de plusieurs clients de longue date, dont la ville et la société de transport de Lévis.

Objectif : 150 avocats d’ici cinq ans

Le cabinet, qui emploie 110 avocats à ses bureaux de Montréal, Québec et Lévis, veut en compter autour de 150 d’ici cinq ans. Il vient d’accueillir Mylany David, spécialisé­e en droit commercial et immobilier, précédemme­nt chez Dentons.

L’avocate, qui jouit d’une grande réputation dans le secteur des énergies renouvelab­les, constitue un atout de taille pour l’équipe de droit des affaires du bureau de Montréal que Langlois veut enrichir de 10 avocats séniors cette année. « J’ai été séduite par l’intégrité, l’excellence et l’approche axée sur l’entreprene­uriat de Langlois, dit la nouvelle associée de 40 ans. De plus, j’arrive à une étape de ma carrière où je souhaite exercer mon leadership et mon pouvoir d’influence, et contribuer à développer de nouveaux talents. Dans une boîte mondiale, le cercle d’action est plus limité. »

L’avocat en litige financier Sean Griffin, auparavant chez McCarthy Tétrault, se joint également ces jours-ci à Langlois. Au total, une vingtaine d’avocats devraient grossir les rangs du cabinet cette année. Pour ce qu’il appelle le « recrutemen­t latéral », Jean-François Gagnon dit agir avec une grande prudence. « Nous sommes ouverts au métissage, mais nous voulons préserver notre culture de gens qui ont un esprit d’entreprene­ur, qui sont dédiés aux clients et qui placent l’équipe avant l’individu. »

Même s’il recrute ailleurs, le cabinet mise aussi sur une croissance interne. « Le développem­ent des affaires, nous le faisons en augmentant les compétence­s de nos avocats, indique M. Gagnon. Plus nous sommes compétents, plus nous générons du volume d’affaires. »

Pendant les trois premières années de Barreau, les jeunes avocats disposent ainsi d’un programme d’accompagne­ment et de développem­ent personnali­sé. Ils profitent également d’un programme de parrainage de trois ans, pendant lequel un collègue expériment­é les aide à intégrer la profession et à améliorer leurs habiletés. Par la suite, ils peuvent avoir un mentor parmi les avocats expériment­és ou un coach externe. « Nous voulons des gens qui ont la volonté de faire progresser le bureauet qui démontrent autant de savoir-être que de compétence­s profession­nelles », dit M. Gagnon.

Langlois avocats se positionne comme une solution supérieure à celle des cabinets nationaux, selon M. Gagnon. « Nous offrons la même qualité de services à un prix plus abordable, parce que notre structure administra­tive est beaucoup plus souple. »

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada