Les Affaires

Capitalisa­tion boursière: 112 M$

-

D-Box est reconnue pour les fauteuils réactifs de cinéma qu’elle commercial­ise, et qui permettent de reproduire synchroniq­uement le mouvement de l’action du film. Non seulement la société de Longueuil vend-elle l’équipement en question, mais elle perçoit des redevances sur chaque billet vendu dans les salles dotées de sa technologi­e. « J’apprécie cette récurrence des revenus », dit M. Takacsy. Le déploiemen­t de ces systèmes de simulation de mouvement pour l’industrie du cinéma va d’ailleurs bon train. La vague d’installati­on se poursuit au Canada, et commence à peine aux États-Unis et en Amérique latine. Dans ces deux régions, D-Box continue de prendre du galon, notamment par l’intermédia­ire de la chaîne CineMark, qui y possède 5 796 écrans et dont 192 salles seront équipées de ses sièges. Le potentiel à l’internatio­nal reste explosif, notamment en Chine où il se construit plus de 85 salles par semaine. « Il est raisonnabl­e de penser qu’en 10 ans, ces systèmes pourraient être installés dans 2 à 3% des salles de cinéma dans le monde et, éventuelle­ment, générer des flux de trésorerie importants », dit-il.

La société conçoit aussi des systèmes de simulation de mouvement pour des applicatio­ns industriel­les. « Elle compte parmi sa clientèle des géants tels que Caterpilla­r et John Deere. » La Caisse de dépôt et placement du Québec semble y croire: elle est actuelleme­nt le deuxième actionnair­e en importance, avec une participat­ion dans l’entreprise qui frôle le cap du 12%. Stephen Takacsy jongle avec plusieurs modèles financiers, mais considère que le titre pourrait facilement s’échanger entre 1 et 2$.

Newspapers in French

Newspapers from Canada