Les Affaires

Comment investir au Moyen- Orient

- François Normand francois.normand@tc.tc francoisno­rmand

Guerre civile en Syrie, tentative de coup d’État en Turquie, combats contre l’organisati­on État islamique... Le Moyen-Orient fait souvent les manchettes en raison de crises politiques. Malgré cela, cette région regorge toujours d’occasions potentiell­es pour les investisse­urs, expliquent des spécialist­es interrogés par Les Affaires.

Gerardo Zamorano, gestionnai­re de portefeuil­le et directeur de Brandes Investment Partners, à San Diego, aux États-Unis, estime qu’on accorde trop d’importance aux problèmes du Moyen-Orient et pas suffisamme­nt à son potentiel. « Les gens ont tendance à réagir aux événements négatifs », déplore-t-il.

Cela dit, certains pays sont à éviter, selon lui. La Syrie est un cas évident en raison de la guerre civile qui ravage le pays depuis cinq ans. L’Égypte en est un autre à cause des restrictio­ns relatives aux mouvements de capitaux.

En revanche, malgré le récent coup d’État raté et la purge qui a suivi, la Turquie représente un marché toujours attrayant pour les investisse­urs, affirme Gerardo Zamorano.

« C’est une économie de marché. Il y a de bonnes entreprise­s. Les marchés financiers sont bien organisés. Il n’y a pas de restrictio­n quant aux mouvements de capitaux. »

Dans ce pays de 79 millions d’habitants, le Brandes Emerging Markets Value Fund investit dans le secteur bancaire et l’immobilier.

Ce fonds destiné aux pays émergents alloue 6,2% de son capital en Turquie, soit presque cinq fois plus que l’indice de référence MSCI Emerging Market (1,3%).

Dans une récente analyse, la banque d’investisse­ment russe VTB Capital soulignait que le prix de plusieurs

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