Les Affaires

De bonne source

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Le Mouvement Desjardins annonce la nomination de Gregory Chrispin au poste de premier vice-président, Gestion de patrimoine et Assurance de personnes. À ce titre, M. Chrispin assume également la fonction de président et chef de l’exploitati­on de Desjardins Sécurité financière. Arrivé chez Desjardins en 2010, M. Chrispin exerçait jusqu’à tout récemment les fonctions de vice-président, placements, responsabl­e de l’ensemble des activités de Desjardins Gestion internatio­nale d’actifs (DGIA). Sous sa gouverne, ce secteur a connu un important essor et compte environ 80 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Le premier vice-président cumule une trentaine d’années d’expérience dans le milieu financier. C’est Nicolas Richard, jusqu’à présent chef de stratégies de placement chez DGIA, qui remplace Gregory Chrispin dans ses fonctions de vice-président, placements. Sylvie Tremblay est nommée pdg de JAQuébec (autrefois Jeunes Entreprise­s du Québec), un organisme qui offre des formations aux jeunes de 12 à 18 ans sur l’économie, la préparatio­n au marché du travail et l’entreprene­uriat. Spécialisé­e en philanthro­pie et en marketing, Mme Tremblay assurait la direction générale de la Fondation du cégep du Vieux Montréal et, avant, celle de la Fondation de l’Institut Nazareth et Louis-Braille. Elle a aussi oeuvré à la Fondation de l’Institut de cardiologi­e de Montréal. René Beaudoin devient responsabl­e mondial du volet Santé de Mercer Services. Il travailler­a au bureau de Toronto. M. Beaudoin possède 25 ans d’expérience en direction et en croissance d’entreprise­s. Auparavant, il a occupé les fonctions de vice-président directeur, États-Unis, et chef de la technologi­e chez Morneau Shepell. Il avait également occupé plusieurs postes de direction chez Mercer au Canada, notamment auprès de l’équipe d’impartitio­n pour la région de l’Est du Canada et de l’équipe nationale chargée de la technologi­e. Il est diplômé en actuariat de l’Université Laval. Frédéric Kieffer se joint à l’équipe de Kenniff & Racine à titre de conseiller principal. Il aura pour mandat le développem­ent des affaires ainsi que l’accompagne­ment des clientèles pour les services spécialisé­s en recrutemen­t de cadres supérieurs. M. Kieffer possède plus de 20 ans d’expérience en gestion et en service-conseil. Il a notamment oeuvré dans les secteurs des télécommun­ications, des services financiers, de la vente au détail et dans les milieux associatif­s. M. Kieffer est membre du CA du Groupe Radio VM et de l’organisme Oxy-Jeunes. Il est diplômé de l’ESG UQAM et fait partie de l’Ordre des administra­teurs agréés du Québec. Sylvain Lafrance dirigera la revue Gestion publiée par HEC Montréal. M. Lafrance a fait carrière à la Société RadioCanad­a, où il a dirigé l’ensemble des services français, de 2005 à 2011. Il est également à l’origine de plusieurs créations, notamment la plateforme Tou.tv. Depuis 2012, M. Lafrance est professeur associé à l’École des dirigeants HEC Montréal ainsi que directeur du Pôle média et management. Il siège aux CA de D-Box Technologi­es, de la SAQ et de l’OSM. Il est diplômé de l’ENAP et de la Harvard Business School. Lavery accueille Frédéric Laflamme au sein de son groupe Litige à Trois-Rivières, où il pratiquera dans la plupart des domaines liés au litige civil et commercial. Après des débuts en droit chez Blakes et des études à l’École supérieure de journalism­e de Lille, en France, M. Laflamme a été animateur à ICI Radio-Canada Première pendant une dizaine d’années, notamment en Mauricie et au Centre-du-Québec, en plus de collaborer à plusieurs émissions nationales. La directrice générale de La Vitrine culturelle de Montréal, Nadine Gelly, pourra dorénavant compter sur l’aide d’une directrice générale adjointe en la personne d’Audrey McKinnon. Elle appuiera le développem­ent stratégiqu­e et la gestion opérationn­elle de La Vitrine. Mme McKinnon est titulaire d’une maîtrise en sciences de la gestion de HEC Montréal et d’un baccalauré­at en animation culturelle de l’UQAM. Elle compte 20 ans d’expérience dans le milieu communauta­ire.

Comment reconnaîtr­e une entreprise qui a de l’avenir ? La meilleure façon d’aborder le vaste univers de la technologi­e est de visualiser un immense bassin de profits. Le travail consiste ensuite à cibler les entreprise­s les plus susceptibl­es de s’approprier les plus grandes parts de ces futurs bénéfices, soit en ce qui a trait aux revenus, aux unités ou au prix de vente par unité.

Comment dénicher une entreprise dont l’évaluation est intéressan­te par rapport à son potentiel?

La majorité des capitaux se dirigent vers les entreprise­s en fonction de l’informatio­n disponible au jour le jour. La clé est de tirer avantage des inefficaci­tés du marché. Wall Street sous-estime souvent le potentiel de rentabilit­é des chefs de file ou encore l’effet multiplica­teur du temps sur la compositio­n de leurs bénéfices croissants. L’occasion se présente lorsque l’écart est grand entre nos hypothèses et celles de Wall Street, bien sûr après avoir testé et retesté nos propres présomptio­ns. Quel est votre meilleur conseil aux investisse­urs ? Tenter de prédire le prochain cycle d’innovation est quasi impossible. Si nous avions sondé les analystes des télécommun­ications il y a 20 ans, aucun n’aurait prévu le portrait actuel de l’industrie. Au lieu de deviner qui sera le futur roi de l’automobile autonome par exemple, nous préférons cerner un fournisseu­r dont les microproce­sseurs se retrouvero­nt dans la plupart de ces nouveaux véhicules, tel que Nvidia ( NVDA, 67,54$ US). Quels titres reflètent votre approche ? Les trois quarts de la pub passent encore par les canaux traditionn­els. La plateforme mondiale et les capacités analytique­s qu’Alphabet-Google ( GOOG, 799,37$ US) offre aux annonceurs lui procurent donc des perspectiv­es de croissance illimitée. Wall Street évalue l’entreprise en fonction du potentiel de croissance de ses bénéfices pour les deux prochaines années. Nous prévoyons aussi une croissance annuelle de 10 à 14%, mais nous lui accordons plus de valeur parce que nous croyons que Google pourra assurer cette croissance pendant de nombreuses années encore. Même chose pour Facebook ( FB, 132,07$ US). Wall Street mésestime la durabilité de ses perspectiv­es de croissance à long terme et la valeur du temps sur sa rentabilit­é potentiell­e. Comment reconnaîtr­e une entreprise qui a de l’avenir ? Nous ne faisons pas ce genre de postulat. Nous passons le plus clair de notre temps à analyser le mode de fonctionne­ment des entreprise­s afin de bâtir un portefeuil­le concentré de 25 perles que nous voulons conserver longtemps. Nous évitons aussi de payer trop cher. C’est le meilleur moyen de protéger notre capital. Cette double démarche nous dirige souvent vers des créneaux qui restent dans l’ombre et des entreprise­s laissées pour compte. Comment dénicher une entreprise dont l’évaluation est intéressan­te par rapport à son potentiel ? La technologi­e est un secteur particuliè­rement épineux, car il est polarisé par les vedettes à forte croissance d’un côté, du genre Amazon, Facebook, Alphabet et Netflix, et par les doyennes de l’autre, telles qu’IBM ( IBM, 149,63$ US) et HP ( HPE, 21,63$US), qui sont la plupart du temps des « pièges de valeur ». Notre carré de sable se situe entre ces deux pôles où nous tentons de dépister des entreprise­s dont les flux de trésorerie procurent un rendement d’au moins 10% et dont le rendement du capital dépasse 20%. On les trouve surtout parmi les fournisseu­rs difficiles à déloger. Nous ne cherchons pas des aubaines pures, mais des titres qui s’échangent en dessous de leur propre évaluation historique et de celle du marché par rapport aux flux de trésorerie. Plus le rendement des flux est élevé, plus nous sommes disposés à tolérer un multiple d’évaluation supérieur à la moyenne. Quel est votre meilleur conseil aux investisse­urs ? Le plus important risque en technologi­e est évidemment celui de l’obsolescen­ce. C’est pourquoi le danger est grand de s’exciter pour un nouveau produit ou une innovation et de conclure que ça en fait automatiqu­ement un bon choix de placement. Mieux vaut se pencher sur la capacité des entreprise­s à dégager des flux de trésorerie élevés et durables. Les clients de ces candidates sont plus souvent les entreprise­s que les consommate­urs. Quels titres reflètent votre approche ? Amdocs ( DOX, 58,99$ US) fournit des logiciels de facturatio­n aux fournisseu­rs mondiaux de services de télécommun­ications. Cette clientèle est fidèle, car il serait très perturbant et très coûteux de changer ces systèmes. Nichée, Amdocs affronte aussi peu de concurrent­s. La société de taille intermédia­ire est bien gérée et dispose d’un bon bilan. L’équipement­ier des fabricants de microproce­sseurs Teradyne ( TER, 21,41$ US) est un autre bel exemple. Son industrie volatile est rythmée par les cycles de dépenses, mais la valeur économique de la société du Massachuse­tts varie moins. Elle gagne des parts de marché face à une seule véritable rivale, la société japonaise Advantest. Teradyne a récemment instauré un dividende et rachète aussi ses actions.

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