Les Affaires

Diversifie­r ses placements

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Au début de chaque simulation boursière, François St-Onge défie ses étudiants: il bâtira lui aussi un portefeuil­le et il leur livrera une lutte féroce. Chaque année, il termine dans le meilleur quartile! Sa recette, quand il la dévoile, en prend plusieurs par surprise: son portefeuil­le n’est constitué que de quelques fonds indiciels, qu’il n’a plus négociés après le premier jour.

« L’exercice leur fait prendre conscience que la répartitio­n entre les catégories d’actifs (actions canadienne­s, actions européenne­s, obligation­s, etc.) apporte plus de rendement au portefeuil­le que la sélection des titres, qui ajoute du risque et souvent peu de valeur », dit cet ancien courtier converti à l’enseigneme­nt.

Heureuseme­nt, lorsque les étudiants comprennen­t l’importance de la diversific­ation, ils prennent la chose très au sérieux, se réjouit Paul Bourget. « C’est probableme­nt l’élément sur lequel ils concentren­t le plus d’efforts. » Avec raison, dit-il. Les investisse­urs devraient considérer toutes les catégories d’actifs lorsqu’ils bâtissent leur portefeuil­le: les actions et les obligation­s, mais aussi les liquidités, pour saisir de futures occasions, et les placements alternatif­s, comme les métaux précieux et les infrastruc­tures, accessible­s par des fonds négociés en Bourse.

Dans la même veine, la portion en actions du portefeuil­le devrait être construite en envisagean­t tous les principaux secteurs d’activité économique, des services publics aux ressources naturelles, en passant par les produits de consommati­on, la technologi­e et la santé.

Et tout ça, bien sûr, en diversifia­nt aussi géographiq­uement ses avoirs.

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