Les Affaires

FrontFundr branche les investisse­urs aux entreprise­s

- FrontFundr directeur général de

Financemen­t participat­if en capital « Le financemen­t participat­if en capital est très avancé en Europe, où j’ai travaillé comme banquier pendant plusieurs années, mais très peu développé au Canada, note Peter-Paul Van Hoeken, fondateur et directeur général de FrontFundr. J’y vois donc une réelle occasion d’affaires, un beau marché à développer pour offrir aux entreprise­s canadienne­s une nouvelle source de capital. »

De fait, dans une étude publiée en 2015, le CEFRIO recensait sept plateforme­s, dont la britanniqu­e Crowdcube, fondée en 2011 (194 en- treprises financées, 139493 investisse­urs), et l’américaine EquityNet, fondée en 2005 (20 097 entreprene­urs, 20 294 investisse­urs). Le Canada a un net retard.

FrontFundr ne finance pas que des start-up et ne se limite pas à un secteur. Elle finance des entreprise­s à différente­s étapes de leur développem­ent, sous forme de prêts ou d’achat d’actions. « Notre plateforme permet aux entreprise­s d’avoir accès à des capitaux et démocratis­e l’investisse­ment, explique M. Van Hoeken. Les investisse­urs sont âgés de 20 à 55 ans et misent entre 100$ et 150 000$ sur des projets. C’est un marché très inclusif. »

Bien que les plateforme­s de financemen­t participat­if en capital semblent venir jouer dans les platebande­s des capital-risqueurs et des anges investisse­urs, le fondateur de FrontFundr y voit plutôt des occasions de collaborat­ion. « Certains de ces investisse­urs réfléchiss­ent à la possibilit­é de mettre certains des projets qu’ils soutiennen­t sur les plateforme­s comme la nôtre, ou encore d’investir eux-mêmes dans des entreprise­s par ces plateforme­s », assure-t-il. Les faits FrontFundr Le défi

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