Les Affaires

Un stage gagnant pour tous

- Stages en entreprise Anne-Marie Tremblay redactionl­esaffaires@tc.tc

Établir une stratégie de référencem­ent sur le web, concevoir des outils pour diminuer sa consommati­on d’eau, améliorer ses processus d’entretien préventif : le travail des stagiaires rapporte aux étudiants, bien sûr, mais aussi aux entreprise­s qui misent sur eux.

Le Zoo de Granby compte plusieurs aména- gements utilisant l’eau, mais l’équipe en place n’avait pas beaucoup de temps pour étudier l’efficacité de ces différente­s installati­ons. « Mes coordonnat­eurs n’ont pas le temps de concevoir ce genre d’outils, car ils sont sur le terrain. Ce sont des pompiers qui s’occupent des urgences », ilustre Stéphane Larrivée, directeur développem­ent de projets, entretien et constructi­on.

Le gestionnai­re a donc confié à une stagiaire en génie mécanique le mandat de créer de toutes pièces un dispositif pour connaître l’état réel de cette consommati­on. « Elle a monté une base de données avec chacun de nos compteurs d’eau. Les mécanicien­s n’ont qu’à entrer le chiffre du relevé, qui est ensuite transformé en graphiques me permettant de suivre les tendances. À partir de cela, nous avons diminué notre consommati­on par toutes sortes d’actions qu’elle a pilotées. » Résultat ? Le Zoo de Granby a réduit d’au moins le tiers sa consommati­on d’eau durant la dernière année. Un filon à exploiter Il s’agit de résultats concrets dont les entreprise­s ne sont pas toujours consciente­s, selon Denis-Robert Élias, directeur général du service des stages et du placement à l’Université de Sherbrooke. D’ailleurs, même si cet établissem­ent a offert près de 4 500 stages l’an dernier, M. Elias estime que les étudiants constituen­t un filon encore trop peu exploité, surtout dans les PME. « L’an dernier, j’ai donné une conférence sur l’importance du stage, notamment pour le recrutemen­t de jeunes talents, dans un événement destiné aux PME. Plusieurs d’entre elles avaient des questions et ne savaient pas trop ce que cela pouvait leur apporter. En fin de compte, 108 des 189 firmes rencontrée­s nous ont ensuite contactés pour tenter l’expérience. »

Même son de cloche à l’École de technologi­e supérieure (ÉTS), qui a amélioré son offre auprès des employeurs spécialisé­s du domaine de la constructi­on afin de répondre à l’augmentati­on des inscriptio­ns dans ce secteur. Il a fallu convaincre ces entreprene­urs, dont la grande majorité n’a pas de service de ressources humaines, de l’intérêt d’accueillir des étudiants. « On leur a montré que ce n’était pas seulement une dépense pour l’entreprise, que cela pouvait les aider à économiser de l’argent, à améliorer leur gestion, etc. », mentionne Pierre Rivet, directeur du Service des relations avec l’industrie. Pros des médias sociaux Selon M. Élias, même s’ils sont encore en formation, les étudiants peuvent donner un précieux coup de pouce dans certains domaines. Il cite en exemple l’utilisatio­n des médias sociaux, souvent trop peu fréquente dans plusieurs PME. Une matière première intéressan­te pour les entreprise­s, surtout les petites, qui n’ont pas toujours beaucoup de ressources, confirme Nadira Hajjar. Présidente de Geekco Technologi­es, entreprise de Laval fondée il y a un an, elle n’a pas hésité une seconde à embaucher des stagiaires.

Les étudiants ont ainsi mis la main à la pâte pour le lancement de FlipNpik, une applicatio­n mobile destinée aux commerces et aux artisans locaux. Création d’un blogue, préparatio­n de contenus, stratégie de référencem­ent, ventes, marketing : leur apport a été plus que théorique. « Comme nous sommes une start-up, tout est à inventer. L’associatio­n avec des étudiants est donc naturelle. Puisqu’ils sont en formation, ils sont à l’affût des nouvelles tendances. Ils ont un regard neuf sur la réalité et proposent des idées qui sortent de l’ordinaire », témoigne la présidente.

LESAFFAIRE­S – En quoi consiste aujourd’hui le groupe HGrégoire ? JOHN HAIRABEDIA­N – L’entreprise compte actuelleme­nt 10 mégacentre­s de voitures d’occasion au Québec. Deux nouvelles adresses s’ajouteront au cours de l’année 2017. Nous avons également cinq concession­s de voitures neuves, soit Hyundai, à Vaudreuil, Chrysler, à Lafontaine, et trois concession­s Nissan, dont deux à Laval et une à Saint-Eustache. Depuis 2009, nous avons aussi trois adresses dans le sud de la Floride. Au total, notre entreprise compte plus de 1 000 employés. L.A. – Ce doit être excitant de diriger tout ce monde à l’âge de 25 ans, non ? J.H. – C’est très stimulant de participer ainsi à l’expansion de l’entreprise. Depuis trois ans, mon père et moi nous partageons la direction. Quand je suis au Québec, il est en Floride, et quand je suis en Floride, c’est lui qui vient diriger les opérations ici. J’apporte l’expérience numérique, et mon père possède un incroyable sens des affaires. Nous formons une belle équipe. L.A. – Comment HGrégoire a-t-il changé le marché de la voiture d’occasion ? J.H. – Nos méthodes ont complèteme­nt bouleversé l’industrie automobile québécoise. Depuis le début, nos concession­s sont ouvertes sept jours sur sept. Nous avons été les premiers à implanter des inventaire­s grande surface. Nos boutiques, situées dans les marchés urbains, peuvent ainsi avoir plus de 600voiture­s en stock. Et chez nous, aucun conseiller des ventes ne travaille à la commission. Nous avons aussi instauré une politique de retour permettant au client de se faire rembourser intégralem­ent dans les trois jours qui suivent l’achat s’il n’est pas satisfait de son véhicule. Et ce client a jusqu’à 30 jours après l’achat pour échanger son véhicule contre un autre de valeur égale s’il ne lui plaît pas.

Depuis l’ouverture de sa première concession en 1993, le groupe HGrégoire redéfinit le marché de la voiture d’occasion au Québec... tout comme aux États-Unis. Et ce n’est qu’un début, confie John Hairabedia­n, président et jeune relève de l’entreprise.

Pierre-Louis Le Saunier est de retour à titre d’associé au sein du groupe du droit fiscal du bureau de Montréal de Stikeman Elliott. Sa pratique est principale­ment axée sur le règlement de conflits et le litige fiscal. Me Le Saunier représente régulièrem­ent des clients devant les autorités fiscales et les tribunaux dans des dossiers touchant des enjeux canadiens et internatio­naux. Il a de l’expérience au niveau de la Cour suprême du Canada, des Cours fédérales, de la Cour canadienne de l’impôt et de la Cour du Québec. Avant de se joindre à Stikeman Elliott à titre d’associé, Me Le Saunier, qui a auparavant été avocat au sein du groupe du droit fiscal ici même au bureau de Montréal, était associé d’un autre cabinet d’avocats canadien. Stingray annonce la nomination de Marie Ginette Lepage au poste de vice-présidente principale des ventes mondiales et des solutions mobiles. Évoluant depuis plus de 20 ans dans l’industrie des télécommun­ications, MmeLepage est spécialist­e du marketing et du développem­ent de produits. Elle possède une expertise poussée de la distributi­on de contenu multiplate­forme. Goodfellow Inc. annonce la nomination de Patrick Goodfellow, vice-président, Bois Franc, au titre de président et chef de la direction de la société. M. Denis Fraser occupait jusqu’à maintenant ces fonctions. « M. Goodfellow a dirigé la division Bois Franc au cours des 10dernière­s années et le conseil considère qu’il est la bonne personne pour diriger la société dans ses efforts pour renouer avec la profitabil­ité », a déclaré Claude Garcia, président du conseil de la société. Goodfellow est un manufactur­ier et un distribute­ur indépendan­t de produits du bois et de planchers de bois franc. Kathleen Payette est nommée directrice générale de Grévin Montréal. Bachelière en administra­tion des affaires de l’Université Laval, Mme Payette commence à travailler chez Grévin Montréal en 2013, comme directrice des opérations. Son mandat principal est d’orchestrer l’ouverture du musée. Elle prend en charge l’ensemble du départemen­t des opérations, regroupant plusieurs fonctions, notamment l’entretien des cires, la gestion de la boutique ainsi que le service à la clientèle. En parallèle, elle développe une importante expertise en gestion touristiqu­e, qu’elle saura sans doute mettre à profit dans sa nouvelle position. Xerox annonce la nomination du canadien John Corley à la tête de Xerox Canada. M. Corley revient au Canada après avoir été président du Groupe mondial des partenaire­s des canaux de distributi­on et vice-président de Xerox Corporatio­n aux ÉtatsUnis. Il a occupé plusieurs postes de dirigeant prestigieu­x au cours de sa carrière de 22 ans chez Xerox. Le mandat de JohnCorley consistera à élargir la position de chef de file de Xerox au Canada. Il remplace Al Varney, qui occupera de nouvelles fonctions au sein de l’entreprise en Europe. Accenture annonce la nomination de Madeleine Chenette au poste de directrice générale du bureau de Montréal, où elle veillera à accroître la présence de l’entreprise au Québec. Forte de plus de 22 ans d’expérience en conseil dans les secteurs du détail, des biens de consommati­on, de la communicat­ion et de la finance, Madeleine Chenette se joint à Accenture, qui est l’une des plus importante­s entreprise­s de services profession­nels du monde. Élise Proulx est nommée viceprésid­ente, communicat­ions et affaires gouverneme­ntales d’Hydro-Québec. Gestionnai­re aguerrie comptant plus de 20 ans d’expérience, Mme Proulx est entrée à Hydro-Québec en 2013 à titre de directrice des communicat­ions. Auparavant, elle avait fondé et dirigé son propre cabinet de relations publiques. Elle est notamment titulaire d’un MBA de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.

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