Les Affaires

« Exco est plus efficace grâce à ses investisse­ments »

– Caroline Allard,

- Stéphane Rolland stephane.rolland@tc.tc srolland_la

Quelle société trouvez-vous attrayante en ce moment? Exco Technologi­es (XTC, 11,47$) fabrique entre autres des pièces de finition pour l’intérieur des voitures et des moules utilisés par les fabricants de blocs moteurs et de boîtes de transmissi­on. Dans les dernières années, elle a beaucoup investi dans la division qui fabrique les moules, qui représente un tiers de ses revenus. Elle a acquis de nouvelles machines afin d’augmenter son efficacité. Celles-ci lui ont permis de réduire ses temps de production de 50 %. Grâce à ces investisse­ments, on pense que les volumes, les marges et les flux de trésorerie devraient augmenter dans les 18 prochains mois. De plus, le bilan de l’entreprise est bon. La dette nette est de 0,3 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissem­ents (BAIIA), ce qui est excellent. Elle rembourse rapidement ses dettes. Le titre s’échange à 10 fois le bénéfice, ce n’est pas cher. Le rendement du dividende est à 2,7 %, et il a augmenté huit fois au cours des sept dernières années. Quels risques le marché prend-il en compte pour établir cette aubaine? Tous les sous-traitants du secteur automobile ont reculé dernièreme­nt. Certaines personnes s’inquiètent qu’on ait atteint un sommet dans le cycle de production automobile. Exco a un peu plus reculé que ses comparable­s. Il faut dire que la société a des usines au Mexique. C’est sûr que ce que dit M. Trump sur le libre-échange n’a pas aidé. Selon les commentair­es de la direction, ça ne semble pas être un enjeu. Brian Robbins, le pdg, a déjà dit que s’il y avait un tarif sur les importatio­ns de ses produits fabriqués au Mexique, la baisse du taux d’imposition des entreprise­s aux États-Unis compensera­it le coût des tarifs.

Comment gérez-vous la portion « revenus fixes » de vos portefeuil­les dans le contexte de faibles taux d’intérêt ?

Il n’y a pas de miracle à faire dans les revenus fixes à l’heure actuelle. On choisit des obligation­s de courte durée, 3-4 ans ou moins, pour pouvoir profiter d’une éventuelle hausse des taux d’intérêt. Environ le quart de notre portefeuil­le de revenus fixes est en actions privilégié­es, et le reste est en obligation­s d’entreprise­s. Les obligation­s d’entreprise­s nous permettent d’aller chercher un peu plus de rendement.

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