Plus d’expérience, moins de temps Entreprendre à... 55 ans
Les entrepreneurs dans la cinquantaine ont souvent beaucoup d’expérience, un bon réseau de contacts et un certain capital. Cependant, l’horizon pour rentabiliser leur entreprise est court et l’accompagnement est plus rare.
Fondée en 2012 par quatre entrepreneurs âgés de 53 à 58 ans, NoviFlow offre des logiciels de gestion d’équipements de réseaux informatiques entièrement programmables en temps réel. « Ensemble, les membres de l’équipe de direction ont l’expérience d’une quinzaine de start-up, qu’ils ont valorisées à hauteur d’environ 750 millions de dollars, en plus de 17 ans d’expérience de travail chacun, en moyenne, dans de grandes entreprises », calcule son PDG, Dominique Jodoin. L’entreprise a commencé à vendre des produits dès la fin de 2012. Elle compte maintenant 35 employés et affiche un taux de croissance annuel moyen de 250%. En 2015, le Fonds de solidarité FTQ a pris la tête d’une ronde de financement de 9M$, investis notamment dans les travailleurs et le marketing.
« Notre expérience nous permet de bien réagir lorsque survient une petite crise, parce que nous avons tous connu pire ailleurs, confie M. Jodoin. Nous avons géré des équipes de plus de 500 personnes. Nous connaissons bien les attentes des grandes entreprises, qui sont nos clientes, parce que nous y avons tous travaillé. »
Les cofondateurs ont aussi un carnet de contacts bien garni et avaient du capital à inves- tir dans le lancement de l’entreprise. En 2017, NoviFlow a remporté un prestigieux prix MEF en plus de percer le top 100 des start-up mondiales de Red Herring. offre des cours d’informatique aux personnes de 50 ans et plus au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Un naturel pour cet ancien enseignant et directeur d’école. « Mon objectif n’était pas d’avoir une grosse entreprise, mais d’avoir du plaisir, dit-il.
Cependant, grâce au bouche-à-oreille dans mon réseau, j’ai rapidement eu beaucoup de clients, dont la Fédération de l’âge d’or du Québec, la bibliothèque d’Alma, des municipalités et des organismes. Je me suis adjoint deux autres formateurs et je songe à en trouver deux autres. » M. Bouchard a bénéficié de sa participation au défunt Club d’entrepreneurs d’Alma, où il échangeait avec d’autres entrepreneurs qui l’amenaient à remettre en question certaines de ses décisions d’affaires. Son entreprise continue de croître. « Au départ, c’était surtout pour avoir une activité à la retraite, mais l’entreprise connaît un succès au-delà de mes espérances, conclut-il. C’est très stimulant. »
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