Les Affaires

Comment bâtir un programme global efficace

- Santé psychologi­que et globale – Anne-Marie Luca

selon Marie-Claude Pelletier, présidente du Groupe Levia et fondatrice du Réseau Global-Watch.com, qui a parcouru le monde pour épauler les entreprise­s à mettre en place des programmes globaux de santé et mieux-être. « On mise beaucoup sur la responsabi­lité individuel­le, c’est-à-dire sur des programmes qui ne visent que les salariés, alors qu’il faut établir une coresponsa­bilité. »

Lorsque les entreprise­s développen­t un programme global de santé et mieux-être, les pièges sont souvent les mêmes: en plus d’une santé uniquement individuel­le, on ne mobilise pas la haute direction et on ne sonde pas les employés, selon Mme Pelletier. « Certains vont faire un peu n’importe quoi et se réveiller deux, trois ans plus tard pour se rendre compte que ce n’était pas les bonnes actions. C’est important de suivre un processus, lequel est l’un des facteurs de succès, de même que la communicat­ion et la formation de ceux qui pilotent le projet. »

On établit en premier lieu un diagnostic pour comprendre les besoins de l’organisati­on en matière de santé et mieux-être. « Il faut aller voir ce qui se passe, pour repérer s’il y a un éléphant dans la pièce que personne n’a vu », illustre MmePelleti­er. Ensuite, on consulte la haute direction, on met en place un comité de travail représenta­tif de l’ADN de l’entreprise qui va se pencher sur la question et on sonde les salariés sur leurs perception­s et leurs besoins. « On pourra ensuite prioriser une ou deux actions pour la prochaine année. Pas 24. Après, on les évalue, poursuit-elle. C’est un processus d’améliorati­on en continu, où il faut se donner le droit à l’erreur. »

CGI révise tous les deux ans leur programme, qui est déjà bien rodé. L’équipe de soutien et les experts en santé définissen­t deux priorités propres à chacune des sept unités d’affaires stratégiqu­es, soit le Canada, la France, les États-Unis, l’Inde, le Royaume-Uni, l’Europe du Nord et l’Europe centrale et du sud. « On analyse phénomène lorsque l’entreprise a implanté en 2015 son programme global de mieux-être. « Nous voulons travailler sur la rétention et la mobilisati­on du personnel, et offrir aux employés une saine ambiance », précise Marina Medeiros, directrice RH de l’organisati­on montréalai­se qui a reçu le prix Distinctio­n — Environnem­ent de travail 2017, du Groupe entreprise­s en santé.

Même si l’équipe ne possède aucune donnée qui mesure le présentéis­me, elle observe une diminution des congés de maladie. « Nous avons mis tellement de solutions en place qu’on ne les voit pas comme un coût, mais comme un investisse­ment à long terme », souligne Maëli Emond, conseillèr­e RH.

Les employeurs ont tout intérêt à réfléchir aux pertes liées à la santé globale. C’est leur pérennité qui en dépend, prévient Mme Parent. Pour leur profitabil­ité, mais aussi dans une optique d’attraction et de rétention de la main-d’oeuvre. « Les employeurs devront offrir des services innovants et compétitif­s. Je pense qu’on va voir des choses intéressan­tes à l’avenir. »

L’Associatio­n des profession­nels en philanthro­pie (AFP) – section du Québec a décerné neuf prix d’excellence à des personnes engagées pour une cause et à des entreprise­s qui soutiennen­t une culture de philanthro­pie et qui se démarquent par leur générosité. Djammy Charles et Raphaële Maltais ont reçu le Prix Jeunesse par excellence en philanthro­pie (moins de 18 ans) et Hannah Taylor celui du Prix Jeunesse par excellence en philanthro­pie (18 à 35 ans). Le Prix Entreprise par excellence (moins de 250 employés) a été remis à Rythme FM Montréal et celui de l’entreprise de 250 employés et plus à RBC Banque Royale. Aldo Bensadoun s’est vu remettre le Prix Philanthro­pe. Marie-Claude Lacroix et Ivan Boulva ont obtenu le Prix Bénévoles par excellence. Le Prix Carrière exceptionn­elle en philanthro­pie a été donné à Myer Bick. Chantal Desrosiers a gagné le Prix Coup de coeur du jury. Michel Dallaire a récolté pour sa part le Prix spécial Distinctio­n en philanthro­pie. Le 7e Bal du maire de Québec de la Fondation Jeunes en Tête, qui a eu lieu en décembre dernier sous la présidence du PDG de SSQ Groupe financier, Jean-François Chalifoux, et sous le parrainage de Régis Labeaume, maire de Québec, a permis de recueillir 405 000 $. Les bénéfices permettron­t à la Fondation Jeunes en Tête d’aider davantage les organismes d’entraide de la région de la Capitale-Nationale et de l’est de Québec qui offrent des projets pour les jeunes en difficulté. Le Bal du maire a accueilli 520 convives de la communauté des affaires et s’est tenu sous le thème « Printemps japonais ». À ce jour, grâce au Bal du maire de Québec, la Fondation a réussi à aider plus de 12 000 adolescent­s et à investir plus de 1,7 million de dollars dans des programmes pour les soutenir. L’édition 2017 de Déjeun’aide a permis de récolter 62 000 $. En deux ans, c’est donc plus de 100 000 $ que le comité de Déjeun’aide des jeunes du Cercle de la relève a remis à la Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants en soutien à l’Unité de chirurgie craniofaci­ale et des fentes faciales H.B Williams afin de traiter les enfants atteints d’anomalies affectant les os du crâne et du visage. Avec Déjeun’aide, 180 étudiants et jeunes profession­nels ont pu échanger directemen­t avec des mentors inspirants lors d’un déjeuner réseautage. Assis à des tables de 10, ces jeunes ont pu converser pendant une heure avec un des leaders qu’ils avaient eux-mêmes choisis, afin d’obtenir conseils et mentorat.

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