Du côté de La Malbaie Quoi faire entre les réunions ?
inspirée du sud de la France. En plus de sa principale salle à manger de 130 personnes et d’une seconde salle au sous-sol pour une centaine de convives, l’établissement propose 11 chambres.
Faux Bergers
En juillet 2017, une toute nouvelle table de type champêtre a vu le jour dans la cour du producteur Marcel Dufour, à qui on doit le célèbre fromage Le Migneron de Charlevoix. Pour une cinquantaine de dollars, les deux chefs associés des Faux Bergers proposent des menus créatifs de six à sept services composés à plus de 90 % de produits charlevoisiens. « Déjà plus d’une vingtaine d’organisations de 20 à 40 personnes sont venues tenir une planification stratégique, un lac-à-l’épaule ou un repas champêtre », indique un des chefs, Émile Tremblay. On aime particulièrement la vue des lieux et le four méchoui complètement réinventé. Pendant 25 ans, Dominique Truchon a dirigé les cuisines de l’Auberge des Peupliers, à La Malbaie. Depuis 2011, lui et son épouse Annie Dufour dirigent leur propre auberge au centre-ville de La Malbaie. À l’aide de quelques millions de dollars (les associés se font discrets sur le montant précis de l’investissement privé), l’établissement a revu la signature de ses huit chambres et de sa cuisine en plus d’aménager une grande salle de réunion pour une quarantaine de participants. Un investissement qui a fait mouche. Les revenus de l’auberge augmentent de 15 % à 20 % par année depuis bientôt sept ans.
La Maison du Bootlegger
Ce n’est pas tant pour la cuisine que pour l’ambiance complètement éclatée des lieux que les groupes débarquent massivement dans cet ancien bar clandestin de Saint-Urbain. Cette adresse figure d’ailleurs parmi les trois activités chouchous des congressistes de passage au Manoir Richelieu. De 925 clients il y a 20 ans, ils sont aujourd’hui plus de 17 500 à franchir la porte de cette curieuse maison en bois ouverte en soirée (et à l’heure du lunch sur demande) du mois d’avril à la fin octobre. Le prix d’entrée comprend le repas et la visite des passages secrets (où Elvis Presley aurait, selon toute vraisemblance, laissé sa dédicace) de l’établissement. La musique est assurée par l’orchestre de Joey Tardif, l’ex-membre d’Épopée rock. L’un des plus beaux circuits de train panoramique dans le nord-est du pays a procédé à plus de 57 000 embarquements l’an dernier. Le double d’il y a deux ans, signale Frédéric Audet, représentant commercial du Train de Charlevoix. Cette augmentation est liée en grande partie, dit-il, aux organisations et aux entreprises de passage dans la région, qui représentent plus de 25 % de la clientèle du train. L’activité est devenue si populaire que la direction veut investir 1 M $ pour l’achat d’un troisième train. Les deux trains actuels, qui font la navette entre Québec et La Malbaie plusieurs fois par jour, peuvent recevoir de 120 à 128 passagers. Généralement en opération de juin à octobre, le train pourrait exceptionnellement accueillir des passagers lors de la période des fêtes en 2018.
Massif de Charlevoix
Le plus haut dénivelé de la province reçoit la visite de plus de 400 groupes par année, allant de clubs sociaux d’entreprises à des événements VIP (un peu plus d’une quinzaine par an) organisés pour des collectes
de fonds. Il s’agit d’une augmentation d’au moins 20 % depuis 2012, l’année où la station s’est dotée d’une piste de luge de 7,5 km, indique France Guillot, directrice des ventes chez Le Massif de Charlevoix. Mme Guillot demeure motus et bouche cousue sur l’investissement de la luge. Par contre, elle soutient que ce produit a permis d’aller chercher une clientèle affaires qui ne serait jamais venue à la montagne.
Station Mont Grand-Fonds
Plus de 5 M $ ont été investis dans cette station de ski de l’arrière-pays de La Malbaie de 2013 à 2015. Des investissements qui ont permis, entre autres, de construire un tout nouveau chalet de pierres et de bois qui dispose de trois salles pouvant accueillir de 80 à 200 personnes. On retrouve également un « food shack » au sommet de la montagne, qui peut recevoir une vingtaine de personnes. Actuellement, la station accueille près d’une dizaine d’événements d’envergure par année, dont l’Ultra-Trail Harricana, en septembre. « On souhaite tripler ce nombre d’événements d’ici 2020 », signale Alain Goulet, directeur général de la station.
La Route des saveurs Au premier rang des activités chouchous des congressistes qui visitent la région se dresse ce circuit agrotouristique de Charlevoix qui réunit plus d’une quarantaine de producteurs, de transformateurs, de restaurateurs et de membres affiliés. Ferme d’émeus, laiterie, charcuterie, microbrasserie font partie de ce circuit qui s’étend de Baie-Saint-Paul à Saint-Fidèle. La direction de l’hôtel Le Germain Charlevoix a d’ailleurs organisé l’automne dernier deux sorties d’une journée chez des producteurs de la Route des saveurs pour une trentaine d’employés de la restauration et du service à la clientèle. « Pour que nos employés soient de parfaits ambassadeurs du savoir-faire agrotouristique de la région, on croit fortement qu’ils doivent eux-mêmes avoir rencontré ces producteurs », soutient Sylvie Dionne, directrice générale du Germain Charlevoix. Notez que les produits charlevoisiens figurent abondamment au menu des deux restos de l’hôtel : Les Labours et Le Bercail.
Domaine Forget
Accroché sur un flanc de montagne de Saint-Irénée, ce vaste domaine de 150 acres consacré à la musique abrite l’une des meilleures salles de concert acoustique de tout l’est du pays. La salle peut contenir jusqu’à 600 personnes pour des conférences. Elle en accueille une bonne dizaine par année. Réputé pour ses brunchs musicaux du dimanche, le domaine comprend également trois pavillons d’hébergement qui totalisent près de 70 chambres accessibles de septembre à mai. Les mois d’été sont réservés aux camps musicaux.
Musée maritime de Saint-Joseph-de-la-Rive
Grâce à un investissement majeur de 3 M $, cet ancien chantier maritime devenu musée compte devenir un acteur régulier du tourisme d’affaires de Charlevoix. L’établissement s’est doté d’un nouveau bâtiment administratif qui contient quatre salles de réunions, dont une (avec terrasse) pouvant recevoir jusqu’à 125 personnes. Un investissement qui rapporte déjà. Le musée sera l’hôte, en mai prochain, d’un congrès en tourisme organisé en collaboration avec l’Université Laval. Plus d’une quarantaine d’experts européens sont attendus, souligne Marie-Anne Rainville, directrice générale du musée. La direction souhaite accueillir une bonne vingtaine d’événements du genre en 2018. Outre les nouvelles salles, le musée utilise également les goélettes qui sont exposées pour accueillir des événements. La goélette Saint-André est d’ailleurs très populaire pour la tenue de 5 à 7, précise-t-elle.