Conseils de dragons
Le moment venu de vous présenter devant des investisseurs pour accélérer votre croissance ou même pour démarrer, que vous faudra-t-il démontrer ? Pour le comprendre, nous avons réuni trois entrepreneurs et investisseurs réputés.
1. Christiane Germain, coprésidente du Groupe Germain Hôtels
« Lorsqu’un entrepreneur se présente devant moi, il faut que je sois capable de saisir rapidement s’il y a un bon “match” entre nous. C’est quelque chose de très personnel, en fait, je dois me l’unanimité parmi les groupes d’investisseurs interrogés. « Ça me prend des gens qui transpirent la confiance en eux », nous révèle le dragon Dominique Brown alors qu’il explique comment il choisit les entrepreneurs dans lesquels il investit. Or, la confiance en soi n’est pas donnée à tous… ni à toutes.
Selon l’étude 2017 du Global Entrepreneurship Monitor, il existe une différence majeure entre le degré de confiance des hommes envers leurs propres aptitudes à entreprendre et celui des femmes. Il s’agit d’ailleurs de l’un des principaux freins au développement de l’entrepreneuriat féminin au Québec, et ailleurs dans le sentir bien. Nos valeurs doivent se ressembler. S’il veut juste faire de l’argent, ça ne m’intéresse pas. Je veux investir dans des gens pour qui l’humain et son équipe sont importants. »
2. Caroline Néron, présidente du Groupe Néron
« Oui, j’investis dans l’entrepreneur, mais pas seulement. Je me fie beaucoup à mon instinct. Bien sûr, il faut une synergie entre nous, je veux des gens passionnés, transparents, mais son produit ou son service doit aussi répondre à un besoin. Je veux que le monde. Selon plusieurs recherches, ce manque de confiance des femmes envers leur capacité à entreprendre peut entraîner différentes conséquences : une plus grande difficulté à accéder à du financement, une tendance à entreprendre plus modestement et dans des secteurs à plus faible croissance de même qu’un plus grand besoin d’accompagnement.
Évidemment, ce manque de confiance ne touche pas toutes les femmes et plusieurs entrepreneures ne se sentent absolument pas concernées par cette réalité. Toutefois, pour celles qui vivent cette constante incertitude intérieure, bonne nouvelle : la confiance en soi peut
John Murphy succédera à Sean Weir, qui assume ces fonctions depuis 18 ans. Me Murphy est un avocat de premier plan en droit de la construction. Il a représenté régulièrement des entrepreneurs généraux, des sociétés de cautionnement, des assureurs, des sous-traitants et des propriétaires dans des affaires touchant tous les aspects du droit de la construction. Diplômé en droit civil de l’Université de Sherbrooke et titulaire d’un baccalauréat en commerce de l’Université McGill, Me Murphy a été admis au Barreau du Québec en 1990. De 2003 à 2014, il a été membre du Conseil de la société du cabinet, qu’il a également présidé pour la période 2006-2007. Ancien associé directeur régional du bureau de Montréal de BLG (de 2006 à 2017), il est reconnu depuis 2008 dans la publication The Best Lawyers in Canada. Monique Simard a été présidente et chef de la direction de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) de 2014 à 2018. Précédemment, elle avait été productrice et viceprésidente des Productions Virage de 1998 à 2008 et directrice générale – Programme français de l’Office national du film du Canada. Mme Simard a aussi été députée du Parti québécois dans la circonscription de La Prairie de 1996 à 1998. Elle est diplômée en science politique et en histoire à l’Université du Québec à Montréal. Jean-François Séguin revient au Canada pour se joindre à l’équipe de Dialogue, une plateforme de soins de santé virtuels, après avoir travaillé cinq ans à Londres, au Royaume-Uni, à titre de vice-président, services de banque d’affaires chez Rothschild & Co puis d’avocat sénior au sein de l’équipe du cabinet d’avocats Clifford Chance, ainsi qu’à Riyad, en Arabie saoudite. Il a précédemment été avocat au sein du cabinet d’avocats Fasken, à Montréal. Roch Cousineau cumule plus de 30 ans d’expérience en technologies de l’information. Il se joint à Terranova Worldwide Corporation, de Laval, qui conçoit des solutions d’apprentissage portant sur la sécurité de l’information. Terranova avait annoncé en février un investissement de 5 M$ du Fonds de solidatité FTQ. M. Cousineau a été auparavant gestionnaire de compte régional pour l’entreprise Tanium. Il a aussi été vice-président des ventes chez CA Technologies et directeur du développement des affaires chez Telus. Il est titulaire d’un baccalauréat ès sciences en science informatique et d’une maîtrise en administration des affaires. Charles Despins est professeur à l’ÉTS depuis 2009. Il a aussi travaillé plusieurs années dans le milieu industriel, notamment à titre de PDG du consortium Prompt, de vice-président et chef de la direction technologique de Bell Nordiq et de directeur principal du développement technologique chez Microcell Telecommunications. Fellow de l’Institut canadien des ingénieurs, il est aussi lauréat du prix d’excellence en ingénierie d’IEEE Canada. Michel Brunet a été chef de la direction de Fraser Milner Casgrain de 2006 à 2010 et président de Dentons Canada S.E.N.C.R.L., poste qu’il a occupé de 2005 à 2017. Il a été classé parmi les avocats canadiens de premier plan par The Canadian Legal Lexpert Directory, parmi les avocats de premier plan au Canada dans le domaine du droit des sociétés par Best Lawyers in Canada et nommé Acritas Star™ Lawyer par Acritas Stars: Independently Rated Lawyers. Charles Belle Isle se joint au cabinet montéralais Métivier Groupe conseil. Il a commencé sa carrière en gestion des ressources humaines pour ensuite se spécialiser en recrutement de cadres. Il a fondé la firme de recrutement Belle Isle, Djandji, Recherche de cadres et a été à sa tête pendant une quinzaine d’années. M. Belle Isle a par la suite été associé au sein d’Amrop Knightsbridge pendant près de dix ans. Il est diplômé de l’Université de Montréal en relations industrielles.