Les Affaires

L’innovation ouverte, une voie intéressan­te ?

- Innovation Marie Lyan redactionl­esaffaires@tc.tc

Depuis plusieurs années, les démarches d’innovation ne se font plus seulement au sein des entreprise­s. Elles tiennent aussi compte de l’écosystème local, qu’il s’agisse d’entreprise­s du même secteur, des clients et des fournisseu­rs, ou encore du milieu académique. Certaines initiative­s vont jusqu’à impliquer les citoyens grâce à un nouveau modèle : l’innovation ouverte. Quels avantages en retire-t-on ?

Depuis un an et demi, deux grandes entreprise­s privées (Erickson et Vidéotron), un établissem­ent universita­ire (ÉTS) et un organisme à but non lucratif (Quartier de l’innovation) travaillen­t à mettre sur pied un nouveau modèle d’innovation ouverte afin de développer des solutions destinées à la ville intelligen­te.

« Nous sommes partis avec trois entités qui représenta­ient ensemble plusieurs milliers d’ingénieurs, pour examiner quelles solutions pouvaient en ressortir lorsqu’elles sont confrontée­s à l’inconnu », raconte le porte-parole du Quartier de l’innovation, Antoine Leduc. Leur objectif ? Développer de nouveaux produits commercial­isables d’ici trois à cinq ans.

« Notre modèle très ouvert fait que nous proposons aussi nos infrastruc­tures à la communauté entreprene­uriale, après avoir sélectionn­é des projets qui ont été examinés par un comité à l’interne ».

La coopérativ­e agricole québécoise Agropur a lancé, en janvier dernier, la seconde édition de son concours Inno Challenge, en vue de créer de nouveaux produits laitiers en collaborat­ion avec des start-up. « C’est une façon de s’associer avec de jeunes entreprene­urs, de s’ouvrir à la collectivi­té et d’aller chercher de bonnes idées », illustre M. Leduc, qui rappelle que grâce à ce concours, Agropur a déjà reçu une soixantain­e d’inscriptio­ns ayant permis la sortie de trois produits commercial­isables.

Une démarche collaborat­ive

Qu’il s’agisse d’entreprise­s d’un même secteur, de fournisseu­rs, de clients, ou encore d’acteurs académique­s (université­s, centres collégiaux de transfert en technologi­e, etc.), l’innovation ouverte se développe sous de multiples formes.

« De grandes entreprise­s s’en saisissent, comme Lay’s, avec son concours “Faitesnous une saveur ”, destiné à l’ensemble des Canadiens âgés de plus de 13 ans. Le Mouvement Desjardins s’adresse quant à lui à une communauté d’entreprene­urs ayant des projets responsabl­es par une compétitio­n d’innovation ouverte, le Coopératho­n », cite en exemple Laurent Simon, professeur au départemen­t d’entreprene­uriat de HEC Montréal.

Une évolution qui surfe sur de nouvelles logiques collaborat­ives et qui va de pair avec les mutations de la société québécoise.

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BMO Groupe financier se classe parmi les 25 premières entreprise­s à l’Indice mondial sur la diversité et l’inclusion de Thomson Reuters. Elle est la seule banque canadienne à figurer au classement des lieux de travail les plus diversifié­s et les plus inclusifs, fondé sur ces quatre catégories : diversité, inclusion, développem­ent humain et polémiques. Notons entre autres que 40 % des postes de haute direction sont détenus par des femmes dans l’entreprise et 25 % des postes supérieurs sont occupés par des minorités ou des personnes de couleur.

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