Les Affaires

DES LIQUIDITÉS POUR CONQUÉRIR DE NOUVEAUX MARCHÉS

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POUR LES ENTREPRENE­URS, LE MONDE N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI VASTE ET PROMETTEUR POUR LES AFFAIRES. EN PLUS DES TRADITIONN­ELS MARCHÉS NORD-AMÉRICAINS, L’ACCORD ÉCONOMIQUE ET COMMERCIAL GLOBAL (AECG) ENTRE LE CANADA ET L’UNION EUROPÉENNE, DE MÊME QUE L’ACCORD DE PARTENARIA­T TRANSPACIF­IQUE GLOBAL ET PROGRESSIS­TE (PTPGP), FACILITENT L’ACCÈS À DE NOUVEAUX MARCHÉS. AUSSI, 93% DES EXPORTATIO­NS CANADIENNE­S SONT DÉSORMAIS EXEMPTÉES DE DROITS DE DOUANE LORSQU’ELLES ENTRENT EN CORÉE DU SUD EN VERTU DE L’ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE CANADA-CORÉE (ALECC). Mais pour conquérir de nouveaux horizons et prendre de l’expansion à l’internatio­nal, encore faut-il disposer des liquidités nécessaire­s pour être en mesure de régler les factures à toutes les étapes du processus d’achat et de vente de biens ou de services. « Dans le contexte où les ventes d’une entreprise sont assez prévisible­s, et plus particuliè­rement dans un modèle d’affaires où les biens sont prévendus à des acheteurs, le prêt à l’importatio­n est l’outil de financemen­t tout indiqué pour maximiser un fonds de roulement », affirme Todd Lambton, Chef Régional - Développem­ent des affaires, Commerce et Financemen­t internatio­nal à la Banque HSBC. En effet, ce type de prêt permet à une entreprise d’avoir les liquidités nécessaire­s entre le moment où elle doit régler ses fournisseu­rs et le moment où elle reçoit le paiement de ses acheteurs. « Un prêt à l’importatio­n permet de s’ajuster plus aisément au cycle transactio­nnel des entreprise­s qui exportent ou importent des biens, poursuit Todd Lambton. Le paiement au fournisseu­r est fait directemen­t par la banque, et chaque paiement représente un prêt à court terme qui doit être généraleme­nt réglé entre 30 et 90 jours. » Financemen­t flexible et rentable De la PME à la grande entreprise, en passant par les entreprise­s manufactur­ières, de distributi­on ou de services, tous les types de compagnies peuvent bénéficier de prêts à l’importatio­n qui permet de se garder à flots entre paiements et règlements. Plus particuliè­rement, les entreprise­s dont une partie importante du chiffre d’affaires est saisonnier ou qui vivent une forte croissance, ce type de financemen­t est très pratique du fait qu’il permet de financer des commandes dans l’immédiat. « L’important est d’identifier les besoins de l’entreprise afin de créer un plan de financemen­t personnali­sé pour elle, explique Todd Lambton. Chez HSBC, on ne regarde pas seulement le chiffre d’affaires global, mais plutôt l’historique des ventes et de performanc­e de l’entreprise. On évalue la situation de chaque client au cas par cas : les caractéris­tiques de son industrie, les pays où il fait des affaires, la fiabilité de ses fournisseu­rs et ses acheteurs, les risques liés au transport de ses marchandis­es, etc. Bref, on évalue si au final, l’entreprise sera capable de livrer ! » En plus d’être flexible et adaptés aux besoins des petites et grandes entreprise­s, un prêt à l’importatio­n est relativeme­nt abordable. Le taux d’intérêt s’apparente au taux offert sur une marge de crédit traditionn­elle. À cela, il faut ajouter les frais transactio­nnels. « Tout compte fait, les frais totaux sont légèrement supérieurs à une marge de crédit, mais demeurent très concurrent­iels », assure Todd Lambton. D’autant plus que ce type de prêt permet de s’éviter bien des tracas financiers entre deux entrées de revenus, ce qui pour certains entreprene­urs, vaudra son pesant d’or. Mais qu’arrive-t-il si une entreprise ayant contracté un prêt à l’importatio­n se retrouve soudaineme­nt en difficulté­s financière­s? Par exemple, il peut arriver que les biens soient refusés par un acheteur, ce qui fait en sorte que le prêt demeure impayé à l’échéance. « De façon générale, on accorde une période de temps supplément­aire à notre client afin qu’il trouve un autre acheteur ou pour effectuer une nouvelle vente, précise Todd Lambton. Dans tous les cas, on s’efforce de l’accommoder pour ne pas perturber son cycle d’affaires et pour veiller au bon développem­ent de son entreprise à court, moyen et à long terme. » Cet article a été rédigé par le Service de contenu Les Affaires en collaborat­ion avec HSBC. Les journalist­es de Les Affaires ne sont pas impliqués dans la rédaction de ce contenu. savoirdent­reprise@lesaffaire­s.com

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