Les Affaires

François Lambert

- François Lambert

C’est tellement facile de trouver une excuse en affaires. Les ventes sont au ralenti ? Oui, mais c’est la période morte d’après les fêtes, c’est l’été, c’est lundi, c’est la mauvaise températur­e, etc. Il se peut que l’une de ces raisons soit réellement en cause ; il existe toutefois des solutions à toutes ces épreuves. Et c’est en se fixant d’abord des objectifs qu’on pourra les trouver. Lorsqu’on ne se donne pas d’objectifs, il y a toujours un « mais », car les résultats sont aléatoires. Lorsque nos chiffres ne sont pas atteints le vendredi soir, on prendra les actions nécessaire­s le samedi, le dimanche, le lundi suivant pour qu’ils le soient. Les objectifs nous permettent d’avancer et de travailler à les atteindre. À moins que le produit n’ait pas sa place sur le marché, si la compétitio­n est là, il faut s’adapter ou alors mourir. Des excuses en affaires, il y en aura toujours. Récemment, plusieurs ont accusé les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) d’être responsabl­es de leurs pertes. En réalité, ils n’ont simplement pas su s’adapter à leur marché. On les entend alors dire dans les médias : « Mais, c’est à cause des GAFA. » En lisant ces nouvelles, on le sait bien que ce sont eux qui ont flanché, et ils nous le disent en trouvant des excuses. Ils avancent avec des oeillères. En disant « mais », on essaie de cacher nos lacunes, nos faiblesses, notre manque d’organisati­on. Alors qu’on peut toujours être actif. Ce qu’il faut plutôt dire, c’est : je n’ai pas atteint mes chiffres, voici mon plan pour y arriver. Et il n’y a qu’une seule manière d’y arriver : la planificat­ion. Lorsqu’on présente nos chiffres à nos actionnair­es, à nos employés ou alors aux banquiers, on doit démontrer que notre entreprise est florissant­e et qu’on a su trouver des solutions lors de périodes de ralentisse­ment. On doit inculquer comme valeur aux employés d’être constammen­t à la recherche de solutions. Il n’y a pas de bonne excuse pour ne pas contacter un client potentiel. Le souci de la planificat­ion doit être hors norme et la capacité d’adaptation, constante. Rien n’est statique, les solutions rentables le lundi ne le sont pas nécessaire­ment le mardi. En n’agissant pas, vous risquez de vous tourner les pouces en attendant qu’un client entre dans le magasin. Parce que le secret d’une entreprise à succès, ce sont des clients qui reviennent constammen­t et qui parlent de votre entreprise à d’autres clients. Ils sont alors des ambassadeu­rs. On doit donc établir des actions concrètes à poser : je vais faire de la publicité, je vais analyser les résultats et je vais m’adapter à ma clientèle. Il est impossible de ne pas faire de publicité en affaires. Si on n’utilise que le bouche-à-oreille, on laisse forcément de l’argent sur la table. Il faut constammen­t aller chercher de nouveaux clients. Finalement, le mot « mais » placera les autres sur la défensive. On envoie un message de non-culpabilit­é, alors que ce qu’il faut, c’est de travailler encore plus fort. Votre première solution n’a pas fonctionné ? Refaites-la. Ça ne marche pas encore ? Trouvez une autre stratégie. Il y en a une qui fonctionne­ra. Tout est une simple question de démarche, puisqu’il y a toujours un client quelque part. Comment allez-vous le chercher, avec quelle stratégie ? Ça, c’est à vous de le trouver.

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