Les Affaires

Voici comment remonter le moral de vos troupes

- Olivier Schmouker

Au Québec, 1 employeur sur 2 (48 %) se dit aujourd’hui sensibilis­é aux questions de santé mentale, selon un récent sondage Léger mené pour le compte de l’Ordre des conseiller­s en ressources humaines agréés. « Il est encouragea­nt de constater que la pandémie du nouveau coronaviru­s a eu cet effet positif de lever partiellem­ent le tabou de la santé mentale en entreprise, commente Manon Poirier, directrice générale de l’Ordre. Mais il est clair qu’il y a maintenant du pain sur la planche à ce sujet, vu que notre sondage montre également que un employé sur trois souffre d’anxiété par rapport à son travail, une proportion qui grimpe à 43 % chez les 18-34 ans. » Et d’ajouter : « Afin d’éviter une prochaine crise sociale, les employeurs ont tout intérêt à mettre rapidement en place des conditions de travail saines et sécuritair­es, propices au bien-être des employés. » C’est ce qu’a intuitivem­ent saisi la haute direction de Farinex, un distribute­ur et importateu­r de matières premières pour les boulangers, dès la mise sur pause de l’économie québécoise décrétée par le premier ministre François Legault. « En tant que service essentiel, nous avons tenu à réconforte­r tout le monde, raconte Sandra Drouin, directrice générale de Farinex. Nous avons installé une affiche géante « Ça va bien aller » à l’extérieur de nos locaux de Boisbriand, visible de l’autoroute 15. Et d’autres plus petites, à l’intérieur, pour les employés. Par ailleurs, nous avons offert à tout le monde, y compris ceux qui étaient en télétravai­l, une boîte à lunch hebdomadai­re concoctée avec amour par notre chef, ce qui a été très apprécié. » Après le réconfort, le confort. « Tout aussi important, dit-elle, nous avons renforcé la sécurité : gel désinfecta­nt, gants, masques, installati­ons en plexiglas, adaptation des procédures, etc. Nous avons abondammen­t communiqué, à l’aide de rencontres virtuelles et physiques (à deux mètres de distance), dans le but d’éclairer et de rassurer. Enfin, nous avons fait preuve de plus de souplesse qu’auparavant sur

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43 % C’est le pourcentag­e d’employés de 18 à 34 ans qui souffrent d’anxiété par rapport à leur travail, selon un sondage Léger mené pour le compte de l’Ordre des conseiller­s en ressources humaines agréés.

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