Émile Zola
(1840-1902)
Une enfance difficile
Émile Zola n’a que 7 ans lorsque son père meurt. Sa mère se retrouve démunie et, aidée de sa propre mère, elle élève seule l’enfant. Émile Zola abandonne ses études et commence à travailler jeune. Il devient journaliste.
Un grand écrivain
Après avoir publié plusieurs romans et des nouvelles, Zola commence en 1868 une grande série de livres : Les Rougon-macquart. Cet ensemble de 20 romans raconte l’histoire d’une famille française du XIXE (19e) siècle. Son livre L’assommoir (1877) rend Zola célèbre. Parmi ses autres grands succès : Nana (1880) et Germinal (1885), un roman racontant l’histoire d’une grève de mineurs.
Un écrivain engagé
À l’époque de Zola, la France est en pleine révolution industrielle. Les usines attirent les travailleurs dans les villes. De plus en plus de familles s’entassent dans des quartiers insalubres. La vie des ouvriers est dure : travail très fatigant et dangereux, accidents, maladies, pauvreté... De nombreux romans de Zola, notamment Germinal, dénoncent ces conditions de vie.
« J’accuse »
En 1898, Émile Zola défend le militaire Alfred Dreyfus, accusé d’espionnage par les chefs de l’armée et condamné en 1894 à la prison à vie. Zola écrit dans le journal L’aurore un article intitulé « J’accuse ». L’écrivain y explique que Dreyfus n’est pas coupable. Il a été accusé à tort avant tout parce qu’il est juif. Zola demande un nouveau procès. L’article crée un débat passionné en France. Finalement, Zola avait raison : Dreyfus sera reconnu innocent en 1906.