Les Docs de Mon Quotidien

L’air est plus pur, les animaux, plus libres

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C’est l’une des rares bonnes nouvelles depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Dans les pays confinés, les rues des villes se sont vidées. Peu de voitures, de bateaux ou d’avions continuent à circuler. Des usines sont à l’arrêt. Cette situation est difficile à vivre pour les êtres humains… mais pas pour les autres «�habitants�» de la planète ! Partout où la population est confinée, il y a moins de pollution, de pêche, de braconnage, de déforestat­ion. (Elitrelapn. a2t)u…reetselamn­balteure semble «�respirer�» à nouveau !

La peur d’être contaminé en mangeant des animaux sauvages a fait baisser le braconnage

En Chine (Asie), en Italie, en Espagne (Europe) et en France, la qualité de l’air s’est améliorée, selon des images prises depuis l’espace. Sans touristes ni bateaux, l’eau des canaux, à Venise, en Italie, est redevenue limpide. Les poissons et les oiseaux sont de retour. De nombreux dauphins ont été vus dans le port de Cagliari, en Sardaigne (une grande île italienne), mais aussi dans les calanques près de Marseille. Plusieurs espèces

(de cétacés, d’amphibiens, d’insectes…), moins stressées, passent davantage de temps à se nourrir, à se reproduire… À Paris, sans bruit ni agitation, il est possible d’entendre

Qu’est-ce qu’un écosystème ? chanter les oiseaux, de voir des canards dans les rues... En Afrique et en Asie, la peur d’être contaminé en mangeant des animaux sauvages (ex. : pangolin, chauve-souris...) a fait baisser le braconnage. Des plages et des forêts, fermées, sont moins polluées par les déchets. Mais, selon les experts, cela ne suffira pas à protéger la planète de façon durable. Ils craignent qu’à la fin du confinemen­t, les êtres humains reprennent très vite leurs activités polluantes...

C. H.

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