La Révolution française

L’école pendant la Révolution française

Le pays se charge de l’école

Pendant la Révolution (de 1789 à 1799), les nouveaux chefs du pays décident que l’école ne sera plus organisée seulement par des religieux. Les enseignants étaient tous des prêtres auparavant. Désormais, les maîtres seront payés pour faire ce métier. Chaque département est chargé d’organiser l’école.

L’école gratuite pour tous

En 1791, Talleyrand, un des dirigeants de la France, annonce que l’école doit être ouverte à tous et gratuite. Avant, elle était surtout destinée aux enfants des familles riches. Les révolutionnaires veulent créer assez d’écoles, partout en France, pour que tous les enfants puissent y aller.

Moins de religion

À cette époque, l’école en France n’est pas encore laïque comme elle l’est aujourd’hui.

Mais les dirigeants de la Révolution veulent tout de même moins de religion chrétienne à l’école. Ils préfèrent que les maîtres enseignent la morale : des règles pour bien se comporter avec les autres.

Les matières

Talleyrand veut que les petits Français apprennent surtout à lire et à écrire.

Ils ont aussi quelques cours de mathématiques et de géographie sur la France. Talleyrand prévoit aussi des cours de sport « pour se fortifier le corps » . Mais ils ont lieu pendant les récréations.

Pas obligatoire

Pendant la Révolution, l’école n’est pas obligatoire. Talleyrand incite les parents à y inscrire les enfants, mais il laisse le choix au « chef de famille ». À cette époque, on considère toujours que c’est le père (et non la mère).

© SUPERSTOCK/SIPA Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord a favorisé la création d’écoles gratuites pendant la Révolution.

© SUPERSTOCK/SIPA Pendant la Révolution, la religion chrétienne est très critiquée. De nouvelles religions sont créées, comme le « culte de la Raison ». Ce dessin représente une fête en l’honneur de la déesse de la Raison (représentée par une femme assise sur un trône), organisée à Paris, en novembre 1793.