Mon Quotidien

LA VIE D’UN DÉTENU À LA SANTÉ

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CONTEXTE La vie des détenus s’est améliorée. La Santé est une prison qui s’est souvent modernisée Dès 1873, par exemple, elle a accueilli la première infirmerie des prisons de Paris.

LES FAITS

La cour de promenade est entourée de barbelés (photos 1 et 3). Les détenus y prennent l’air et font du sport. « On distribuai­t une dizaine de ballons par jour, tellement ils crevaient vite », raconte M. Akera, surveillan­t en chef.

COMPRENDRE

« À la fin de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les prisons françaises sont en très mauvais état », explique Caroline Soppelsa. Il faudra attendre les années 1970 pour que les choses changent. « À cette époque, on repense la prison. Enfermer des gens est-il une bonne solution pour les punir ? Comment faire pour qu’ils ne recommence­nt pas en sortant ? » À la Santé, on décide de créer une école et un atelier de travail pour occuper « intelligem­ment » les détenus. Parmi les emplois proposés : entretenir la prison (plomberie…), plier les dossiers cartonnés qui serviront dans les hôpitaux, coller le crocodile des polos de la marque Lacoste… À l’école, certains apprennent à lire, d’autres passent le bac ou reprennent leurs études. C’est aussi dans les années 1970 que les détenus obtiennent de nouveaux droits. En 1975, ils peuvent avoir une radio dans leur cellule. En 1983, ils ont le droit d’en décorer les murs. Chacun

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