Un Mondial de foot pour les malvoyants
Le Japon (Asie) accueille la Coupe du monde de cécifoot depuis dimanche. Ce sport adapte les règles du football pour les malvoyants et les non-voyants (aveugles). Jusqu’à lundi, 12 équipes non voyantes sont en compétition. Julien Zéléla, directeur sportif de l’équipe de France, explique comment ce sport se pratique. Terrain. « Le terrain est plus petit qu’un terrain de foot classique. Il a la taille d’un terrain de handball (environ 25 m de large et 50 m de long). Il est entouré par une barrière de 1,30 m de haut. Cela empêche le ballon de sortir et les joueurs s’en servent dans leur tactique de jeu. Cela rend le jeu plus vif et rapide. » Ballon. « Le ballon contient 5 plaques de métal dans lesquelles il y a des billes. Règles. « 2 équipes de 5 joueurs s’affrontent durant 2 mi-temps de 25 minutes. Pour que les joueurs soient tous dans une obscurité totale, ils portent un pansement sur les yeux et un bandeau par-dessus. Seul le gardien est voyant. Pour éviter que les joueurs se foncent dedans, celui qui tape le ballon dit “voy”. S’il oublie, il a un point de pénalité. Derrière chaque gardien se trouve le guide voyant de l’équipe adverse. Il donne les consignes de jeu aux attaquants, qui sont dans une zone de 13 m devant les buts. Au milieu, un coach pour chaque équipe guide ses joueurs. C’est un jeu de confiance en soi et en ses partenaires. Un bon joueur est celui qui applique toutes les consignes. » Il fait du bruit quand on tape dedans. Ainsi, les joueurs savent toujours où il est. » Le cécifoot est devenu un sport t en 2004. Vrai ou faux ?