Musique : une abonnée a interviewé Aldebert
Un documentaire sur la star des Bleus Antoine Griezmann (lire n° 6 341) sera diffusé ce soir, à 21 h, sur TMC. L’athlète y raconte sa vie en Espagne (Europe) et ses proches témoignent.
Il y a quelques jours, Agathe, 9 ans, abonnée à Mon Quotidien, a interviewé le chanteur Aldebert, après avoir assisté à son concert à La Cigale, à Paris (75).
Pourquoi avez-vous écrit des chansons pour enfants alors que vous faisiez du metal ? Ado, j’adorais la musique et le metal (AC/DC, Metallica...). Dans mes chansons pour adultes, mes textes parlaient déjà de l’enfance. Je suis donc venu naturellement à la chanson pour enfants. Je m’y sens très bien, car je passe de la musique douce au gros rock énervé sans problème !
Comment trouvez-vous l’inspiration ?
Depuis tout petit, j’adore dessiner. Dans ma tête, je vois des images. Je les transforme en texte. Puis Hubert et Christophe (2 de ses musiciens) réalisent les arrangements. Comment choisissez-vous les artistes pour les duos ?
On part du texte. Par exemple, dans Joli zoo, il y a une partie en slam. On l’a proposée au chanteur Grand Corps Malade, dont le slam est la spécialité.
Avec quel artiste, vivant ou mort, rêveriez-vous de chanter ? Parmi les morts : Georges Brassens ! Aujourd’hui, j’ai envie de travailler avec des chanteurs aux styles très différents. Je voudrais que mon prochain album soit comme un voyage.
Quel est votre pire cauchemar ? Parfois, les veilles de concerts, je rêve que ma guitare fond dans mes mains et qu’aucun son ne sort de ma bouche !
L’enfance vous manque-t-elle ? Non, car mon métier est très enfantin. On fait les fous, on s’éclate ! Le seul inconvénient, c’est d’être loin de sa famille pendant les tournées. A. T.