Cinéma : au plus près des félins d’Istanbul
Il y en a à chaque coin de rue ! Le film documentaire Kedi, des chats et des hommes montre le quotidien de félins errants d’Istanbul (lire aussi p. 7). Dans cette ville, ils sont des milliers à vivre ainsi.
« Lorsque nous avons débuté le tournage, nous avions 35 histoires de félins, raconte Ceyda Torun, la réalisatrice. Durant les 3 mois de tournage, nous n’avons pu suivre que 19 d’entre eux, car tous ne se présentaient pas aux endroits où on les attendait », ajoutet-elle avec humour. Au final, 7 chats ont été retenus.
Le film met en avant les liens unissant ces animaux aux humains. À Istanbul, les félins sont traités de façon unique. Les habitants les nourrissent et les caressent tout en les laissant vivre libres, dans les rues. Pour les scènes filmées à hauteur de chat, l’équipe a imaginé des astuces.
Par exemple, une voiture télécommandée a été transformée en caméra !
Mais les félins se méfiaient un peu de cet engin. «Soit ils s’enfuyaient, soit ils jouaient avec... quand ils ne l’attaquaient pas !» Les chats sont difficiles à suivre, car ils se faufilent partout. «Souvent, pour les filmer, nous devions frapper aux portes pour pouvoir accéder aux balcons ou aux caves des gens», se souvient Ceyda Torun. Parfois même, les chats se cachaient dans des endroits interdits, comme des voies ferrées ou des immeubles abandonnés. Les habitants rencontrés lors du tournage ont servi d’informateurs. «Ils nous téléphonaient pour nous dire que tel chat était réapparu. Nous nous précipitions alors pour le filmer !» D. V.
Les chats se méfiaient un peu de la voiture télécommandée transformée en caméra
Gestation
Ici, période durant laquelle une chatte porte son ou ses petits dans son ventre.