«Je crois en l’amitié entre animaux et humains»
Un train à destination d’Amiens (80) est parti avec 1 heure de retard de la gare de Laon (02), lundi. La raison : l’une des horloges de la SNCF n’avait pas été avancée de 1 heure lors du passage à l’heure d’été ! Je savais que cette histoire contenait de la beauté.» Voilà ce que répond l’actrice Virginie Efira lorsqu’on lui demande pourquoi elle a accepté de participer à Croc-Blanc, sorti hier au cinéma (lire n° 6458). Elle et Raphaël Personnaz prêtent leur voix à Maggie et à
Weedon, 2 des personnages du film d’animation. Interview.
Abandon, maltraitance... Certains des thèmes abordés dans Croc-Blanc sont difficiles. «Je ne crois pas que ce soit dur », précise Virginie. « C’est la vie !» confirme Raphaël. Virginie reprend : « Dans presque tous les films d’animation, il y a l’idée qu’être obligé de quitter quelque chose permet d’aller à la rencontre de soi et du monde. Ce n’est pas en ayant une main dans celle de maman et l’autre dans celle de papa que l’on fait ça ! Croc-Blanc a reçu l’amour de sa mère. Elle lui a donné les ingrédients pour vivre en pleine nature. Ensuite, il rencontre des humains, et c’est à lui de faire son chemin.»
Le film raconte aussi une histoire d’amitié. Après avoir été maltraité, le chien-loup est recueilli par un couple d’humains bienveillants. « Je crois totalement en ce genre d’amitiés, confie Raphaël. Quand j’étais petit, j’étais très attaché à une grenouille. C’est fou, les animaux. Soit on les dompte de manière violente et on en fait des êtres violents, soit on essaie de leur apporter de l’amour et de la douceur, et ils vous le rendent au centuple. C’est ce que raconte CrocBlanc.» Le résultat final plaît beaucoup aux 2 acteurs.
«Une émotion forte se dégage de ce film, selon Virginie.
Il y a l’idée qu’un être vivant parvient, malgré les obstacles, à trouver sa place et l’endroit où il doit vivre.» D. Viaud