Mon Quotidien

«Sans équipe de film, il a fallu se débrouille­r »

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Thomas Pesquet est le « héros » de 16 levers de soleil, le documentai­re de Pierre-Emmanuel Le Goff. Mais il est aussi passé derrière la caméra pour filmer lui-même des scènes… Il raconte.

Mission. « Ce film ne faisait pas partie des objectifs de la mission. Les astronaute­s font de la recherche et c’est pour cette raison que l’on nous envoie dans l’espace. Sans équipe de film à bord, il a fallu se débrouille­r avec peu de moyens et peu de temps.»

Liste. « Avec le réalisateu­r, nous avions fait une liste de scènes et de plans que l’on voulait filmer. J’ai essayé d’en faire le plus possible. Il fallait aussi savoir saisir les opportunit­és. Par exemple, il y a un plan de lever de soleil qui n’était pas prévu, mais j’étais au bon endroit, au bon moment. On aurait bien aimé emmener la caméra en dehors de l’ISS, mais ce n’était pas possible.»

Environnem­ent. « Nous, les êtres humains, nous devons avoir conscience que nous appartenon­s à quelque chose de grand, qui nous dépasse. C’est une réflexion que nous avons un peu perdu dans notre monde actuel. On n’a plus beaucoup d’utopies et on pense d’abord à soi. Or, il ne faut pas se poser seulement la question : “Qu’est-ce qui est bon pour moi ?” On le voit bien avec l’environnem­ent et la nature. Il faut penser à l’humanité toute entière avant de penser à soi.»

Il y a un de lever de soleil qui n’était pas prévu, mais j’étais au bon endroit, au bon moment

Rêver. « Pour cela, il faut faire rêver. Et l’exploratio­n spatiale fait partie de ces rêves. »

Entretien réalisé par A. N.-C.

Comment s’appelle la fusée qui a conduit Thomas Pesquet vers l’ISS ?

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