Une plongée en apnée dans les océans du monde
Guillaume Néry explorant un cénote (gouffre, trou, rempli d’eau douce) en plein coeur de la jungle, dans le sudest du Mexique (Amérique). engloutie imaginaire.
Pour ce film, nous sommes partis durant 8 mois, en famille, aux 4 coins du monde.»
Cité engloutie. « Parmi les lieux m’ayant le plus marqué, je pense d’abord au “monument” de l’île de Yonaguni, au Japon (Asie) (photo de Une). C’était le point de départ de l’aventure. Cette cité engloutie m’obsédait et je voulais absolument l’explorer. On ignore si cet endroit est artificiel ou naturel. Je voulais me faire ma propre idée ! Le lieu est exceptionnel en tout point. La clarté de l’eau et la visibilité sont incroyables. Je marchais, je sautais, je volais… J’avais l’impression d’être sur terre, mais avec la légèreté du monde aquatique.»
Cachalots. « J’ai également été très marqué par les plongées au large de l’île Maurice, dans l’océan Indien. Là-bas, j’ai eu la chance inouïe de nager avec des dizaines de cachalots.
Ces mammifères marins sont un modèle d’évolution et d’intelligence !»
Combinaison. « Même dans les eaux froides de la Finlande (dans le nord de l’Europe), je plongeais mains et pieds nus.
Je devais avoir exactement la même tenue (la même combinaison), car le film raconte une histoire dans laquelle je suis censé passer d’un endroit à un autre lors d’une même apnée.»
Énergie. «Même les apnées peu profondes (à moins de 10 mètres) et assez courtes sont compliquées. Celles avec les cachalots, par exemple, étaient particulièrement difficiles. Les animaux étaient toujours en mouvement, donc je devais l’être aussi, pour les accompagner.
Cela demande énormément d’énergie. Mon entraînement a donc été primordial (indispensable, nécessaire).»
Entretien réalisé par A. Nait-Challal