Mon Quotidien

«Le plus risqué : frôler l’eau à 400 km/h !»

De la stationser­vice au pilotage

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La Française Mélanie Astles, 36 ans, est la seule femme participan­t à la Red Bull Air Race cette année. La première étape de la course s’est tenue aux Émirats arabes unis (Asie), il y a une semaine. Mélanie Astles a décroché la 2e place (sur 12) dans la catégorie « Challenger » (l’équivalent de la Ligue 2 au foot). Elle raconte.

Je dis souvent que mon avion est le plus beau bureau du monde !

Vitesse. « Aux Mondiaux de voltige aérienne (les prochains auront lieu en France, au mois d’août), on est notés sur des enchaîneme­nts de figures.

Là, c’est une course de slalom chronométr­ée. Comme au ski, on doit passer entre des “portes”. Ici, elles sont constituée­s de pylônes gonflables hauts de 25 m (photo de Une). Si l’on sort de cet espace, on est éliminés. Durant 1 minute, la règle est de voler au-dessus du sol, à une hauteur située entre 10 et

25 m et à une vitesse comprise entre 350 et 400 km/h !

Le plus rapide gagne.»

Concentrat­ion. «Le plus risqué est de raser l’eau à cette vitesse. C’est très technique. Cela demande à la fois une grande concentrat­ion et une capacité à se relâcher totalement. » Sport. «Chaque semaine, avant une compétitio­n, je fais 2 ou 3 jours d’entraîneme­nt et 4 ou 5 séances de sport. Il faut être en forme, notamment dans les virages où, à cette vitesse, notre poids est multiplié par 10 ! Je fais beaucoup de gainage, de musculatio­n, de travail sur le rythme cardiaque…»

Liberté. «En vol, les sensations sont extraordin­aires. Il y a de l’adrénaline et la liberté est immense. Je dis souvent que mon avion est le plus beau bureau du monde !» C. H.

Quel phénomène permet à l’avion de voler malgré son poids ?

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