Mon Quotidien

Masseur pour chevaux, c’est un métier ?

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2018. « Oui ! En France, c’est reconnu comme un métier par le ministère du Travail depuis 2018. Certains masseurs équins exercent ce métier à temps plein (tout le temps). D’autres le pratiquent à temps partiel en gardant un autre travail à côté, le temps d’avoir assez de clients. Cela prend environ 3 ans. »

Compétitio­n. « En France, ce métier est tout nouveau. Mais aux États-Unis (Amérique), au Royaume-Uni ou en Allemagne (Europe), il y a toujours un masseur dans les équipes s’occupant des chevaux de concours. Il étire l’animal, prépare ses muscles à l’effort, ou l’aide à récupérer après une compétitio­n. Il adapte son travail à la discipline

(saut d’obstacles, course...) pratiquée par l’équidé. »

Bonne santé.

« Contrairem­ent à l’ostéopathe ou au vétérinair­e, le masseur n’intervient que sur des animaux en bonne santé. L’ostéo, lui, agit sur un cheval soit à titre préventif (pour éviter au cheval de se faire mal), soit à titre curatif (pour le soigner s’il s’est blessé). L’ostéopathe s’occupe surtout du squelette, contrairem­ent au masseur, qui s’intéresse aux muscles. »

Bâille. « En plus de détendre les muscles, le massage agit sur le moral du cheval. Il permet d’évacuer le stress et déclenche la production d’hormones de bien-être. Le masseur utilise ses mains, ses bras, le poids de son corps... Pour autant, il n’est pas nécessaire d’être grand et fort. Ce qui compte, c’est d’être à l’écoute des réactions de l’animal. Si le massage est efficace, le cheval bâille, ferme les yeux... Et le masseur sent les muscles ramollir sous ses doigts. »

D. V.

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