Comment expliquer la canicule venant de « surchauffer » la France ?
Soleil. « D’abord, nous sommes en été, c’est-à-dire la période durant laquelle l’Europe reçoit le plus de chaleur du Soleil. Il n’est donc pas rare d’avoir des canicules entre juin et septembre. »
Dôme. « Un dôme d’air chaud stable, formé d’air tropical provenant du Sahara, s’est installé durablement sur une partie de l’Europe. Ce dôme était assez large et puissant pour ne pas être bousculé par les masses d’air océanique. »
Blocage. « Les canicules sont des situations de blocage.
Elles résultent d’une absence de mouvement de l’air pendant un moment. Le plus souvent, elles s’installent dans le temps et concernent plusieurs pays. »
Atlantique. « Mais l’air est un fluide dynamique. Au bout d’un certain temps, de l’air froid vient bousculer le dôme d’air chaud. Cet air venu du sudouest prend la place en altitude du dôme chaud. L’atmosphère devient instable et des orages éclatent. En France, l’humidification de la masse d’air se fait grâce aux fluides venus de l’océan Atlantique.
Les orages se déclenchent donc d’abord dans l’ouest du pays. Demain, la canicule sera finie car l’air atlantique aura vaincu ce dôme d’air chaud. »
Fortes. « Avec le réchauffement mondial du climat, les canicules risquent de se reproduire plus souvent, d’être plus fortes (plus chaudes) et de durer plus longtemps. De nos jours, un thermomètre affichant
40 °C est devenu habituel. Cette température est atteinte presque chaque année en France. Il y a 30 ans, de telles chaleurs étaient extrêmement rares. »
D. V.