Pourquoi des journalistes sont-ils emprisonnés dans certains pays ?
Articles. « Des journalistes sont envoyés en prison parce qu’ils décrivent des événements ou publient des discours dérangeant le gouvernement du pays dans lequel ils se trouvent. En 2019 et en 2020, par exemple, des manifestations ont eu lieu à Hong Kong, en Chine (Asie) : le peuple réclamait davantage de libertés. La couverture de ces manifestations a donné lieu à l’arrestation de journalistes dont les articles gênaient le gouvernement. »
Menaces. « Le plus souvent, les journalistes ne sont pas emprisonnés tout de suite. Lorsque leur travail dérange, le gouvernement tente d’abord de les intimider. Il s’agit parfois de menaces ou de violences physiques. D’autres fois, le journaliste est poursuivi en justice à plusieurs reprises ou arrêté par la police sans raison. Si, malgré cela, il continue d’écrire ou d’enquêter, il est mis en prison. Pour cela, le gouvernement utilise une fausse excuse. Par exemple, il accuse le journaliste de terrorisme, ou lui reproche d’être un danger pour son pays. »
Covid-19. « En 2020, plus de la moitié des journalistes détenus l’ont été dans 5 pays : la Chine (Asie), avec 117 journalistes derrière les barreaux, est loin devant. Elle est suivie de l’Arabie saoudite (Asie), de l’Égypte (Afrique), du Vietnam et de la Syrie (Asie). Mais, cette année, le Covid-19 a fait augmenter le nombre d’arrestations dans plusieurs États : de nombreux journalistes ont été interpellés pour leurs articles sur la gestion de l’épidémie par leur pays. Pour justifier leur arrestation, le gouvernement leur a par exemple reproché de ne pas avoir respecté les règles du confinement ou du couvrefeu. »