Mon Quotidien

Quand le président Macron répète : « Quoi qu’il en coûte », ça coûte beaucoup à qui ?

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Argent. « Les dépenses du “quoi qu’il en coûte” font partie du budget de l’État. Cette expression signifie que le gouverneme­nt distribuer­a autant d’argent que nécessaire pour sauver ses entreprise­s et leurs employés. »

Richesse. « À cause de l’épidémie de Covid-19, de nombreuses entreprise­s n’ont plus assez d’argent pour payer leurs employés, leurs factures... Pour les aider, et venir en aide aux familles, le gouverneme­nt leur donne de l’argent. C’est une façon pour lui de conserver son capital humain. Or, le capital humain est la plus grande richesse d’un pays : c’est cela qui lui permet de gagner de l’argent. »

Emprunte. « Pour être capable de distribuer autant d’argent, le gouverneme­nt en emprunte à des investisse­urs français ou étrangers, à des banques... Les sommes empruntées s’ajoutent ensuite à la dette publique. La dette publique, c’est toutes les sommes d’argent qu’un pays doit rembourser. »

Croissance. « Pour rembourser sa dette, le pays a plusieurs solutions. L’une d’elles est d’emprunter une nouvelle somme d’argent. C’est possible car le pays, contrairem­ent à un être humain, ne meurt jamais. En empruntant à nouveau, il est donc toujours capable de rembourser l’argent qu’il doit. Il arrive parfois que les banques centrales (les banques des banques) rachètent les prêts (l’argent prêté) aux pays. Elles créent alors de l’argent. (En circulant dans les pays, cet argent rend les entreprise­s, les familles... plus riches. On appelle cela la croissance.) »

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