Mon Quotidien

Que dois-tu faire si tu es victime ou témoin d’inceste ?

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Parler. « Si tu es victime ou témoin d’inceste, la première chose à faire est d’en parler à un adulte en qui tu as confiance. »

Message. « Cet adulte n’est pas forcément quelqu’un de ta famille. Il est parfois plus facile de se confier à une personne extérieure : un voisin ou une voisine, un maître ou une maîtresse d’école, un infirmier ou une infirmière scolaire... De plus, dans un grand nombre de cas, l’enfant dénonçant un inceste à une personne de sa famille est poussé à se taire. Il y a une sorte d’omerta, de déni dans la famille. Si jamais tu te confies et qu’on ne te croit pas, essaie d’en parler à une autre personne. Si tu ne parviens pas à raconter ce qu’il t’arrive à un adulte, une autre possibilit­é est d’en parler à un copain ou à une copine. Il ou elle transmettr­a ensuite le message à un adulte. » 119. « Une autre solution est d’appeler le 119 - Allô Enfance en danger (lire n° 7 288).

Ce numéro est gratuit et n’apparaît pas sur les factures de téléphone. N’hésite pas à demander de l’aide même si tu n’es pas sûr de toi : toute situation te semblant bizarre ou te mettant mal à l’aise mérite d’être signalée. N’oublie pas que personne n’a le droit de toucher les parties intimes (ex. : les seins, les cuisses, la bouche, les fesses, le sexe) de ton corps, même pas tes parents. Les violences sexuelles sont punies par la loi (lire n° d’hier). »

Police. « Dès qu’un adulte est au courant d’une situation incestueus­e, il doit prévenir la police ou la justice (l’“organisati­on” chargée de faire appliquer la loi). C’est une obligation : ne pas dénoncer un tel crime est puni par la loi. »

Interview par D. V.

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