Est-il difficile d’apprendre à parler et à écrire le russe ?
Éloigné. « Pour un francophone, oui ! Cela s’explique par le fait que le russe (à l’inverse de l’italien ou de l’espagnol, par exemple) est très éloigné du français. »
Alphabet. « D’abord, ces 2 langues n’utilisent pas le même alphabet. En russe, on emploie l’alphabet cyrillique. En retenir les 33 caractères est d’autant plus difficile que certains ressemblent à des lettres de l’alphabet latin (utilisé en français). Il faut donc faire attention à ne pas les confondre. Pour cela, il est possible d’utiliser des repères mnémotechniques. Une idée est d’associer chaque lettre à un objet, à un animal ou à une fleur, et de créer une image visuelle ou sonore. Par exemple, la lettre russe “prononcée [r], est souvent confondue avec le “p” français. Pour aider nos élèves à la retenir, nous la comparons à une rose : “(prononcé [roza]) en russe. La lettre “(prononcée [d]), nous l’associons au mot “(prononcé [dom] et signifiant “maison”) et nous le comparons avec le mot français “domicile”, ayant le même sens. »
Fonction. « La grammaire est un autre défi. En russe (comme
Combien y a-t-il de langues vivantes dans le monde ? en latin ou en allemand, par exemple), les noms, les pronoms et les adjectifs se déclinent selon leur fonction (ex. : sujet, complément d’objet...) dans la phrase. Mais le plus difficile reste de maintenir son intérêt pour la langue. Pour cela, il faut rendre l’apprentissage divertissant et donner l’illusion que le russe n’est pas une langue difficile ! »