Comment repérer une fausse vidéo semblant vraie ?
OEil. « Quelques indices permettent de repérer un deepfake à l’oeil nu. Le clignement d’oeil, d’abord, est difficile à reproduire. Sur les premiers deepfakes, il y a 3 ou 4 ans, il était souvent mal fait. Depuis, cependant, les techniques se sont améliorées et le clignement d’oeil est désormais mieux restitué. »
Visage. « Ensuite, il faut regarder les contours du visage. Lorsque l’on fait un deepfake en utilisant la technique du faceswap (en collant le visage d’une personne sur la tête d’une autre), il faut raccorder le plus précisément possible le visage avec le reste de l’image (ex. : pour que cela colle bien avec les cheveux, sans dépasser). Pour atténuer les défauts de raccordement, certains deepfakers floutent les bords du visage. Il faut donc se méfier des contours flous ! Notre attention doit aussi se porter sur la synchronisation entre les paroles et le mouvement des lèvres (ou des mâchoires). Très difficile à réaliser, elle n’est pas toujours bien faite. »
Travail. « Pour l’instant, créer un deepfake de bonne qualité est très compliqué et demande beaucoup de travail. Ceux de Tom Cruise, par exemple, ont été faits par des artistes professionnels. Mais les technologies progressent vite et, bientôt, faire des deepfakes réalistes sera de plus en plus facile. Seuls des ordinateurs entraînés pour cela seront alors capables de reconnaître les fausses vidéos. Ces indices pour repérer un deepfake ne seront peut-être plus valables ! »
L’intelligence artificielle utilise de nombreux algorithmes. Qu’est-ce qu’un algorithme ?
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