«La magie doit raconter des histoires »
Grâce à son numéro « Paper Ball » (« boulette de papier »), Laurent Piron, un Belge de 35 ans, est devenu champion du monde de magie, au Canada (Amérique), cet été. Il raconte.
Ému. « Je suis très ému d’avoir gagné ce titre. En rentrant chez moi, j’avais un message de félicitations de la star mondiale de la magie : l’Américain David Copperfield (lire Il a dit) !»
Foulard. « J’ai découvert la magie à l’âge de 18 ans, grâce à un ami. Un jour, il a fait disparaître un foulard dans sa main, devant moi. J’ai été fasciné. On a ensuite créé des tours et des petits spectacles ensemble. On les montrait lors de mariages, d’anniversaires...»
Un jour, un ami a fait disparaître un foulard dans sa main, devant moi. J’ai été fasciné
Rue. «À 22 ans, je suis parti au Canada, où j’ai rencontré des magiciens de rue. J’ai eu envie de faire comme eux. La rue est un lieu incroyable de partage avec le public. Au bout de quelques années, je suis rentré en Belgique (Europe). Je voulais alors réunir la magie et le théâtre, et monter sur scène.»
Histoires. «Pour moi, la magie ne doit pas seulement montrer des tours et divertir les gens. Elle doit raconter des histoires, créer des émotions, émerveiller. Dans “Paper Ball”, je suis une sorte d’inventeur n’arrivant pas à trouver la bonne idée... jusqu’à ce qu’une boulette de papier prenne vie. Il la cherche, elle le cherche… Il essaie de la ranger, elle se cache, revient, puis se laisse peu à peu apprivoiser. Cette boulette, c’est son idée en train de naître. »
Regarde ce numéro sur : ciealogique.com/paper-ball
De rue Ici, donnant des spectacles dans la rue.
Ultime
Ici, final.