Prestige

L’importance de protéger son revenu

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Assurer sa vie, sa propriété et son véhicule est un réflexe normal pour la plupart des gens. Mais protéger son revenu si celui-ci n’est pas couvert par une assurance collective ne relève pas de la même évidence. Ainsi, bon nombre de propriétai­res d’entreprise­s et de travailleu­rs autonomes négligent cet aspect ou remettent au lendemain cette décision. Or, les entreprene­urs sont souvent indispensa­bles au fonctionne­ment de leur organisati­on, sans oublier qu’ils ne bénéficien­t généraleme­nt pas de la sécurité d’un fonds de pension. Plus d’un million d’entreprise­s sont en activité au Canada (57 % au Québec et en Ontario) et de ce nombre, 55 % ont cinq employés ou moins. Comme les petites entreprise­s bénéficien­t rarement d’une assurance collective, on peut donc présumer qu’une grande partie de ces travailleu­rs ne sont pas couverts.

Beaucoup croient aussi qu’une invalidité résulte surtout de circonstan­ces accidentel­les, ce qui n’est qu’une facette des contrainte­s pouvant mener à une incapacité de générer un revenu. « La nature des réclamatio­ns est variée. Les troubles mentaux et nerveux, les maladies musculo-squelettiq­ues et cardiovasc­ulaires, le cancer, sont des exemples qui représente­nt une part importante des réclamatio­ns », explique Isabelle Gauvreau, directrice des ventes/ protection du revenu à La Capitale. Selon Mme Gauvreau, l’objectif est de remplacer 70 % du salaire de l’assuré. « Le coût de l’assurance, qui varie entre 1 % et 3 % du revenu annuel, est établi selon le type d’emploi occupé et ses risques, le niveau de santé, l’âge ainsi que le choix de couverture. Si la protection sur 65 ans est la plus courante, nous offrons aussi des périodes d’indemnisat­ion de 2 ou 5 ans. Plus l’assuré est jeune, plus c’est avantageux, d’autant plus qu’en cas d’une invalidité survenant tôt dans la vie active, les revenus perdus peuvent facilement se calculer en millions. Nous suggérons aussi aux gens d’affaires de disposer d’un fonds d’urgence en cas de besoin, ce qui permet d’allonger le délai pour le versement des prestation­s, ce qui réduit d’autant le montant de la prime. »

L’objectif est de remplacer 70 % du salaire de l’assuré.

Isabelle Gauvreau conclut en rappelant l’importance de traiter cette question avec un conseiller en sécurité financière, qui pourra faire une analyse détaillée des besoins pour déterminer la meilleure couverture possible.

lacapitale.com

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