Sous le charme
C’est une passion pour les chevaux qui a amené Pierre Dolbec et sa conjointe à décider, après moult recherches, de s’établir il y a six ans dans la localité qui a vu grandir les écrivains Saint-Denys Garneau et Anne Hébert, sa cousine, elle-même née à Sainte-Catherine. Beaucoup s’en étonneront peut-être, mais on compte quelque 300 chevaux sur le territoire, et un constructeur a même lancé l’ensemble résidentiel La Grande Chevauchée, où chaque propriétaire s’engage à avoir son écurie. Entre autres activités courues, le rodéo annuel de Sainte-Catherine a même été proclamé le meilleur du Québec en 2015 pour son ambiance festive. « La vérité, c’est que nous sommes tombés sous le charme non seulement de ce coin de paradis, mais aussi des Catherinois, qui manifestent à la fois la simplicité propre aux petites agglomérations et une belle ouverture d’esprit ! Voilà ce qui m’a vraiment donné le goût de contribuer à ce que Sainte-Catherine prenne de plus en plus sa place au soleil. Favoriser son développement, bien sûr, mais en préservant soigneusement son écrin de verdure. Marier nature et urbanité, c’est possible, notamment en édictant des règles très strictes pour les ensembles résidentiels situés en périphérie. Quand on me demande ce que j’ai en tête pour notre ville, je réponds que lorsque je demeurais à Sainte-Rose de Laval, j’ai observé le développement de SaintSauveur, dans les Laurentides, qui offre un potentiel similaire au nôtre. Une telle mise en valeur, voilà ce que je souhaite pour Sainte-Catherine. Et j’entends m’y employer pleinement. »
Une croissance soutenue
Attirés par la vie en nature, de plus en plus de gens s’y sont donc établis au fil du temps, non seulement des babyboomers, mais aussi de jeunes familles, à tel point que Sainte-Catherine compte cinq écoles, et sa population — qui affiche une moyenne d’âge de 34 ans — est la deuxième plus jeune du Québec. Parallèlement, selon HEC Montréal, elle est la seule ville de la rive nord de la communauté métropolitaine de Québec à profiter d’un coût de services municipaux inférieur à la moyenne de 3,5 %. Sur le plan de l’emploi, beaucoup de Catherinois travaillent dans la région de Québec et dans la capitale même, mais un nombre croissant se sont trouvé un poste à Sainte-Catherine étant