Essai routier de la
Poira papa pouf. C'est le son que génère la nouvelle C450 AMG en mode Sport + lorsque vous relâchez brièvement l'accélérateur. Un peu comme si un muscle car légèrement assagie venait de prendre place sous le capot. Rien de violent ni d’abusif. Juste assez. La nouvelle Mercedes fait partie de ces voitures qu’on ne se lasse pas de conduire, un peu comme une Porsche 911, une BMW M3 ou une Chevrolet Corvette. Elle n'est certes pas aussi intense, mais elle procure un équilibre quasi parfait entre sport et confort. C'est une rareté dans l'industrie automobile. Ajoutez à cela le fait qu'elle est en mesure de transporter la famille, de profiter de la traction intégrale en hiver et de réaliser le trajet Québec-Montréal sans qu’on ait besoin d'un chiro au retour, et on tombe vraiment dans ma talle.
Mot clé : flexibilité
Je ne me souviens pas avoir conduit une voiture aussi docile en mode confort et aussi sportive une fois qu'on le lui demande. Normalement, pour obtenir ce type de flexibilité, il faut payer près du double. C'est ahurissant.
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas la famille AMG de Mercedes, voici un cours de AMG 101. Normalement, pour obtenir cette accréditation, l'allemande doit compter des pièces de haute performance et, surtout, un moteur assemblé à la main. La nouvelle 450 AMG (qui deviendra 43 AMG dès l'automne) fait une entorse à cette règle. Les pièces sportives, comme la suspension adaptative et les freins surdimensionnés, elle les a bien. Toutefois, même si elle possède un fantastique – que dis-je ! –, un prodigieux moteur V6 double turbo