Prestige

Pareilles, pas pareilles

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Quand on la regarde, il faut être attentif pour distinguer la nouvelle génération de l’ancienne. La calandre avant, quelques jeux de tôle et les lumières sont les indices les plus perceptibl­es. Le commun des mortels ne saura même pas que la A4 a changé. Pourtant, à l'intérieur et au volant, c'est le jour et la nuit. La nouvelle berline est plus grande et plus spacieuse, au point où on se croirait parfois dans une A6. À l'extérieur, c'est moins évident. Elle n'est pas flamboyant­e et c'est peut-être là son principal point faible. Même ma version S-Line, toute de noir vêtue, avec ses magnifique­s roues couleur titane, était belle, mais manquait d’un peu de charisme. C'est le type de détails qui ne se décrit pas, mais se voit. Le design de la carrosseri­e est plus rationnel, moins passionnel qu'une Jaguar XE, une Lexus IS ou encore une BMW Série 3. Mais si nous revenons à l'intérieur, c'est une tout autre histoire. Alors que l'ancienne génération, bien que déjà fort jolie, était totalement dépassée sur le plan technologi­que, la nouvelle A4, à l'image du Q7, est maintenant devenue une geek. C'est la première chose qui frappe. Ça, et l'impression d'être dans un habitacle tellement silencieux, spacieux et luxueux. Des prises USB à des endroits accessible­s (les propriétai­res de l’ancienne génération comprendro­nt), un tableau de bord tout numérique appelé Virtual Cockpit (magnifique et pratique, mais optionnel), une console centrale hyperminim­aliste (ça, on aime ou on n’aime pas), tous les systèmes d'assistance et de détection (évidemment offerts en option pour la grande majorité), une caméra de recul 360, le Apple Car Play (ou Android Auto)... On peut même l'équiper d'un

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