Prestige

DU MIDWEST

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dans 14 États, ce qui en fait la troisième chaîne de rénovation domiciliai­re en importance, derrière les géants du marteau et du 2 x 4 que sont Home Depot et Lowe's. Mais contrairem­ent à nos amis de RONA, qui viennent de tout vendre à Lowe's, Menard a toujours refusé de céder à l'un des deux géants. Cette décision a contribué à gonfler sa fortune, de 775 millions en 1996 à 5,2 milliards en 2007, puis à 12,5 milliards aujourd'hui. Il est classé 116e parmi les personnes les plus riches au monde, selon le dernier classement de Forbes.

Comme Wal-Mart, John Menard a bâti son empire sur les bas prix. De l'Ohio au Wyoming, « Save Big Money at Menards » est un slogan aussi connu des 100 millions d'Américains du Heartland que « Si ça existait, on l'aurait », de notre ami Brathwaite.

En 1979, il investit 65 000 $ dans la course automobile, engageant un voisin pour participer à l'Indianapol­is 500. Un coup de marketing génial qui l’a amené à devancer ses concurrent­s, qui ont suivi, depuis, dans l'IndyCar. Ses pilotes venaient avec leur bolide à l'ouverture des nouveaux magasins serrer des mains, le chevauchem­ent entre les clients de la réno et les amateurs de course étant naturel. Dix ans plus tard, le nombre de MENARDS était passé à 45 dans cinq États. C'est maintenant son fils, Paul, qui pilote l'auto 27 de la Série Nascar aux couleurs jaune et noir de la compagnie.

Discret, John Menard Jr fait peu de vagues, donne peu d'entrevues et garde un profil bas. On est à des annéeslumi­ère d'un Donald Trump qui n'a qu'un tiers de sa fortune. Ceux qui le connaissen­t le décrivent en termes contradict­oires. « À la fois brillant et charmant, dit l'historien Donald Davidson, il est un microgesti­onnaire perfection­niste au langage grossier qui peut être exigeant et cruel avec les employés. » Légèrement contrôlant à 76 ans, il exige que tous ses cadres

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